Créée il y a bientôt 6 ans, Brise le Silence vient en aide aux victimes de violences sexuelles. Si l'association a démontré les preuves de son utilité, elle est aujourd'hui menacée dans sa survie.
Faute d'agrément et de subsidiation, les deux salariés pourraient ne plus être rémunérés, et la structure, forte de sa quinzaine de bénévoles, menacée dans son fonctionnement.
Brise le Silence existe depuis Mars 2015 et vient en aide aux victimes de violences sexuelles. A travers des groupes de paroles, des ateliers d'écriture ou créatifs, Brise le silence a mis en place un système efficace d'entraide : La Paire Aidante.
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Une ancienne victime, qui est en phase de reconstruction, accueille les nouvelles victimes, en compagnie d'une psychologue. C'est donc le savoir médical, conjugué à l'expérience qui permet d'établir un lien de confiance efficace et fondamental pour entreprendre une sortie de crise, explique Pascale Urbain, présidente de l'association.
Aujourd'hui, l'association a démontré son efficacité. Surtout que la crise sanitaire a eu un impact conséquent sur le nombre de victimes aidées par l'association. Une quinzaine de bénévoles permettent de faire face, et un secrétaire et une psychologue à mi-temps ont ainsi pu être engagés. Reste que le manque de subsides met la survie même de l'association en question.
J'étais bénévole avant d'être engagée, je resterai bénévole. C'est la chaleur humaine qui se dégage de l'équipe qui nous rend efficaces. Tous les participants, thérapeutes ou victimes sont solidaires, unis et bienveillants.
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Reste que l'espoir est là. Les administrateurs sont confiants quant à la survie de l'association, ils ont fait connaître leur situation et espèrent pouvoir décrocher un subside qui pérenniserait l'activité.
Jacqueline Galant, Députée-Bourgmestre de Jurbise a posé une question d'actualité à la Ministre Bénédicte Linard en ce sens. La réponse ministérielle était plutôt favorable.
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