La décision fait couler beaucoup d'encre : dès le 13 février prochain, les salons de coiffure pourront rouvrir leurs portes tandis que les instituts de beauté devront encore attendre une quinzaine de jours avant de reprendre leurs activités.
Il n'avait jusque là pas été fait de distinction entre les métiers de contact, et à l'annonce, c'est l'incompréhension qui domine. Pourquoi 15 jours d'attente de plus et avec quelles conséquences ? Exemple dans une école qui forme des esthéticiennes, adossée à un institut resté fermé.
Toutes les annonces du comité de concertation sont attendues avec une certaine fébrilité par ceux dont l'activité est en sommeil pour cause de crise sanitaire. Les coiffeurs voient le bout du tunnel, leur réouverture est programmée le 13 février. Les instituts de beauté devront encore patienter deux semaines de plus. Et pour les acteurs du secteur, c'est l'incompréhension.
Sabrina Benali, directrice de l'Avenue (institut de beauté) et de l'Académie (école d'esthétique) : "Le gouvernement ne connaît pas le secteur sinon il y aurait moins d'incohérence. On n'a pas attendu la crise sanitaire pour respecter des conditions d'hygiène strictes, et si nous ne les respectons pas, les clients ne viendront pas."
Par ailleurs, les centres de formation en esthétique, les écoles privées ont pu continuer à dispenser leurs cours, sans que les élèves soient admissibles en stage puisque les instituts sont fermés.
Noémie Rémy, Formatrice à l'Académie (école d'esthétique) : "Ici on travaille et l'hygiène est respectée, comme dans un institut. Pourquoi les laisser fermés ? Je ne pense pas que ce soit les lieux où il y a beaucoup de contaminations, mais nous ne sommes pas experts et on fait avec ce qu'on a"
Sabrina Benali, directrice de l'Avenue (institut de beauté) et de l'Académie (école d'esthétique) : "Pourquoi un professeur peut-il donner cours et une esthéticienne ne peut-elle pas recevoir de client si elle travaille seule ?"
Pour incompréhensible qu'elle soit la décision sera respectée et les instituts se préparent à reprendre une activité normale.
Sabrina Benali, directrice de l'Avenue (institut de beauté) et de l'Académie (école d'esthétique) : "on espère que le premier mars sera une vraie date, pas de la poudre aux yeux. Tout le monde attend la réouverture des restos, bien sûr, on peut se faire livrer, et manger chez soi, mais c'est pas la même chose, on peut se faire un soin à la maison, mais ce n'est pas pareil que de confier son corps à des professionnelles. Même si nous sommes non essentiels, beaucoup de gens ont besoin de nous."
Encore quelques jours de patience avant de pouvoir rencontrer ce besoin, sans contre indication, les instituts devraient pouvoir rouvrir leurs portes le 1 er mars.
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