C'est la fin des actions menées depuis lundi par la CNE dans certains Delhaize de la région. La CNE soutenait une travailleuse d'Epinois, qui a presté des heures sans contrat. Elle ne s'est pas vue proposer un CDI, comme le prévoit la loi. Finalement, la travailleuse a préféré en rester là et mettre fin aux actions. Nous avons demandé à Gino Cusumano, délégué de la CSC, comment se sont terminées les négociations avec la direction.
"La direction a reconnu ses torts mais voulait quand même licencier cette dame"
La travailleuse qui avait débuté sa journée sans contrat, se devait d'obtenir un CDI par la direction. Delhaize reconnaît ses torts selon monsieur Cusumano, mais a souhaité la licencier directement, après lui avoir donné un CDI. Suite à cette pratique, le mouvement de grève a commencé. Hier à 15h, le syndicat et la direction se sont réunis pour trouver une solution à cette crise. Mais la collaboratrice a préféré en rester là.
"Quand elle a vu comment cela se passait chez Delhaize, elle s'est dit que c'était une mauvaise idée de travailler pour eux. Elle a préféré que l'on cesse l'action. Un CDI ne lui aurait quand même pas été proposé"
Travailler sans contrat et en distribuer à la carte, serait devenue monnaie courante dans l'entreprise selon des syndicalistes CNE et monsieur Cusumano. Une situation que regrette employés et syndicats. Toujours selon notre intervenant, ce n'est pas aux travailleurs à veiller à ce que leur contrat soit disponible avant de commencer leur journée.
"J'espère que des mesures seront mises en place pour que cela n'arrive plus. Sinon, nous serons obligés de recommencer des actions" conclut-il.