Un arrêt de travail d'une heure est survenu ce matin à l'hôpital Epicura de Baudour. En cause, un mail reçu par le personnel administratif de l'hôpital qui évoquaitdes pertes d'emploi au sein du service. Ce matin, la direction a rencontré les représentants du personnel. Et vous allez le voir, le discours se veut plutôt rassurant malgré un contexteéconomique compliqué comme dans de nombreuses entreprises.
C'est un mail envoyé jeudi par un cadre de l'hôpital qui a mis le feu aux poudre. On y évoquait des difficultés financières au sein de l'hôpital EPICURA et de possibles licenciements dans les services d'accueil de l'hôpital.
"C'est en fait quelqu'un qui a interprété à sa sauce une disposition qui est la notre pour l'instant c'est d'être très attentif à notre budget." explique François Burhin, le DG d'Epicura. "Comme toutes les entreprises, on subit la crise, l'inflation et nous sommes attentifs à tout dépassement budgétaire et donc on fait aussi attention à notre effectif, mais cela ne veut pas dire que l'on va licencier des gens." poursuit le DG de l'hôpital.
Durant une heure ce matin, une vingtaine de travailleurs ont donc décidé d'arrêter le travail. Inquiets par la situation. Pour calmer le jeu, la direction a rencontré les représentants des travailleurs. Et si l'hôpital subi de plein fouet les conséquences de l'inflation, des licenciements ne sont pas à l'ordre du jour.
"Cela a tourné autour du budget qui n'est pas en équilibre avec un dépassement qui représente 30 équivalents temps-plein" explique Patrick Salvi, secrétaire régional SETCA pour Mons-Borinage. "Mais la direction a été rassurante. Il n'y a jamais eu de licenciements secs chez Epicura. Ils attendent de voir l'évolution de choses et il pourrait y avoir par exemple des départs naturels mais aucun licenciement".
Du côté des travailleurs, certains restent tour de même sur leurs gardes et estiment qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Mais pour l'heure, malgré un contexte économique compliqué à Epicura comme ailleurs, des pertes d'emplois ne semblent pas à l'ordre du jour.