Un bouclier pour les montois, garanti sans nouvelles taxes et qui fait peser sur les épaules les plus larges les efforts nécessaires au bon fonctionnement des services.
L’exercice est toujours délicat. Arbitrer les projets, les confronter aux obligations et boucler les prévisions budgétaires pour l’année. C’est la Ville elle-même qui va consentir aux plus gros efforts. En réorganisant son fonctionnement interne, sa masse salariale, sans procéder à aucun licenciement, mais en ne remplaçant pas systématiquement les départs, c’est d’ailleurs une obligation régionale, la majorité prévoit aussi des synergies devraient alléger les perspectives.
Il a pourtant fallu faire des choix. Celui notamment de réduire de 25 % les dépenses de transfert. En clair, les structures qui fonctionnent grâce à une dotation communale, comme le CPAS, la zone de Police, mais aussi Mars, les fabriques d’église, la régie foncière, entre autres, vont devoir faire avec moins de moyens. Un choix assumé de ne pas pénaliser les plus petits membres du tissu associatif.
Les économies programmées sont conséquentes : 10 millions d’euros en 2025, jusqu’à 15 en 2030. Et ces économies sont réalisées dans un contexte rendus difficile par les charges qui pèsent sur les grandes villes sans que les moyens leur soient alloués, ce qui à Mons pèse 10 % du budget de la Ville à savoir 25 millions d’euros.
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