Après plus de 20 années de carrière politique, Joelle Kapompole, députée wallonne et ancienne échevine de la Culture à Mons, monte sur scène. La députée wallonne entame une nouvelle expérience avec son premier spectacle « Dernière campagne » qui retrace son parcours avec une touche d’humour.
Un changement de décor s’impose pour Joelle Kapompole. Cette fois, ce n’est pas au Parlement qu’on la retrouve, mais dans une salle de spectacle. C’est à Quaregnon, ville dans laquelle elle est arrivée à l’âge de 2 ans, qu’elle se produira pour la première fois ce week-end.
"C'était important pour moi de parler de thématiques qui me sont chers. Et finalement c'est une prolongation de mon engagement politique puisqu'on peut faire un spectacle engagé où l'on parle de féminisme, où l'on aborde la discrimination. En ce qui me concerne, j'ai voulu montrer aussi montrer mon parcours de femme politique et aussi avoir ce regard sur une partie de ma vie et le confronter au public. Avoir les réactions du public c'est toujours très intéressant" s'exprime Joelle Kapompole.
C’est lors d’un stage de comédie musicale que Joelle rencontre Zoé, sa metteuse en scène. Pendant le confinement, les rendez-vous se multiplient et le spectacle prend forme. La force de travail de Joelle fait toute la différence dans ce cheminement.
"En fait c'est une femme qui travaille énormément. Même si on est politicienne, qu'on fait des discours et qu'on est sur des plateaux télévisés, c'est pas du tout le même métier qu'actrice. C'est un vrai lâcher-prise et cela a été le plus gros de son travail. Mais comme c'est une travailleuse, elle n'a jamais lâché. Elle se lève à 5h du matin pour m'envoyer sa façon de travailler. C'est fabuleux parce qu'elle finit par y arriver. Je trouve qu'enlever ce costume de politicienne et se transformer en actrice, ça a été incroyable" témoigne Zoé Gilbert, sa metteuse en scène.
Une transformation incroyable mise à l’honneur dans ce seule en scène. Origines, vie de famille, politique, racisme, passion pour la danse : la députée wallonne raconte son parcours mais tiens aussi à toucher son public.
"Il y a un message qui me semble très important c'est quand j'évoque les paroles de Martin Luther King. Quand je dis que j'aimerais que chaque enfant puisse vivre dans un pays où il ne sera pas jugé sur la couleur de sa peau mais sur la valeur de son caractère. Je pense que c'est un message fort du spectacle. Je voulais montrer aussi que l'on peut être une femme de 50 ans et qu'on peut se réinventer à tout âge. Pas nécessairement en faisant un seul en scène mais en essayant de poursuivre ses rêves" explique Joelle.
« Dernière campagne » un spectacle à découvrir ces 8,9 et 10 octobre à la salle Allard l’Olivier à Quaregnon.