Après avoir installé des détecteurs de CO2 dans toutes ses écoles, la commune de Frameries va faire l'acquisition d'extracteurs d'air. C'était un des points qui était à l'ordre du jour du conseil communal ce lundi soir.
Les détecteurs cibleront les classes problématiques où la simple ventilation ne suffit plus.
Des détecteurs qui bipent trop souvent en raison d'un très haut taux de CO2, la situation est presque quotidienne dans certaines classes. La commune de Frameries a donc voulu aller encore plus loin dans sa lutte contre la propagation du virus.
"Avec l'aide du service de prévention, nous avons fait une étude qui préconise d'installer des extracteurs d'air sur une vingtaine de classes sur 80" Florence Van Hout (MR) - Première échevine - Commune de Frameries
Aération difficile dans certains locaux
Le service prévention a ainsi ciblé les endroits où l'air a dû mal à se renouveler et où l'aération n'est donc pas suffisante.
"Ici, à l'école de la Libération à La Bouverie, il y a notamment le réfectoire qui pose problème. Il y a une forte concentration d'élèves et l'étude a montré que le taux augmentait très vite" Julien Bouchez - Conseiller en prévention
Les salles de gym et les salles de sieste sont aussi généralement touchés par ce problème. Et parmi les autres locaux problématiques, on retrouve aussi quelques classes dont la physionomie ne permet pas une ventilation optimale.
"Dans une classe de 2ème maternelle, il n'y a aucune fenêtre qui s'ouvre. Il n'y a qu'une porte et il n'est pas envisageable de la laisser ouverte en permanence. A la fois pour le froid et pour la sécurité des enfants évidemment" Julien Bouchez - Conseiller en prévention
Si tout va bien, tout ça devrait être mis en place dans 3 semaines pour le retour des élèves. Prix total de ce matériel : un peu plus de 10 000 euros.