Helora, c'est le nom du réseau hospitalier, né du rapprochement d'Ambroise Paré et de Jolimont. A l'horizon 2030, c'est un tout nouvel hôpital qui sortira de terre sur le site du Puits 28, à Jemappes, et nécessitera l'expropriation de certains commerces de l'Avenue Wilson. Certains propriétaires se plaignent dans une lettre ouverte, reproduite par nos confrères de la Dernière Heure, ils dénoncent l'absence de contacts préalables, ce que dément la Direction d'Helora.
La construction d'un projet aussi conséquent est un travail minutieux qui mobilise beaucoup de ressources. Dès l'annonce du choix du puits 28, tous les propriétaires, locataires ou exploitants commerciaux des bâtiments potentiellement impactés par le chantier du nouvel hôpital ont été contactés.
Chantal Bouchez, Directrice générale Adjointe d'Helora : « Nous avons pris contact avec tous, ils ont été reçu pour que leurs attentes et besoins soient définis. C'est l'hôpital qui arrête le périmètre et qui le cas échéant, demandera l'expropriation. »
Les auteurs de cette lettre ouverte ont été, via leurs avocats, contactés par l'hôpital et les discussions sont toujours en cours. C'est donc plutôt un sentiment de surprise qui prédomine du côté de l'hôpital face à une telle saillie.
Chantal Bouchez, Directrice générale Adjointe d'Helora : « On était étonné de cette sortie, on a essayé de travailler dans le plus grand respect des commerçants impactés par cette décision »
Si cette lettre ouverte transcrit une inquiétude bien compréhensible des propriétaires face à un avenir rempli de points d'interrogations, d'autres questionnements, relatifs à la création d'emplois, à la mobilité ou à localisation alternative sur le site de Géothermia par exemple, interpellent.
Chantal Bouchez, Directrice générale Adjointe d'Helora : « Chacun son métier, nos décisions sont réfléchies, analysées, expertisées pour être sur de faire le bon choix »
D'ici la fin juin, le périmètre de la construction de l'hôpital sera enfin défini, ce qui permettra de déterminer avec précision quels bâtiments sont concernés par une expropriation.
Chantal Bouchez, Directrice générale Adjointe d'Helora : « Nous travaillons à n'exproprier que les commerces nécessaires. On calcule au plus juste pour limiter l'impact sur les commerces locaux »
Le tout, en bonne intelligence avec le service des affaires économiques de la Ville pour aider à les commerçants contraints au déménagement à trouver une solution acceptable.