Il n'y aura pas de centre logistique urbain à Mons. Un projet pour diminuer le nombre de camions dans l'intra-muros. Suite à une étude de faisabilité, le projet s'avère ne pas être efficace.
Hasselt, Gand, Bruges, Anvers ou encore Bruxelles l'ont développé et ça fonctionne. Quoi ? Un centre de logistique urbain. Il s'agit d'un entrepôt de stockage, de préparation et de distribution des commandes situé à proximité des centre-villes. L'idée est de centraliser les arrivées de camions qui desservent les commerçants et d'utiliser, pour les derniers km, des moyens de transport plus adaptés à l'intra-muros et avec un impact carbone moindre. Bref moins de camions en ville! A Mons, un subside européen de 3 millions d'euros était sur la table pour développer ce genre de centre. Il ne se fera finalement pas
" Au niveau de la marchandise qui peut être captée, on est sur des taux assez bas . Il y a les produits frais notamment pour l'horeca que le centre logistique ne peut pas prendre en charge ainsi que les colis pour les privés » explique Charlotte de Jaer, échevine de la mobilité à la Ville de Mons
Ces conclusions, elles ont été tirées dans le cadre d'une étude de faisabilité commandé par la ville de Mons. Le peu de marchandise capté aurait fait grimper le prix des transports pour ce qui restait possible d'acheminer chez les commerçants. Il était donc peut être préférable de faire marche arrière plutôt que de se retrouver avec une infrastructure vide, comme à Charleroi ou le projet n'a pas fonctionné. A défaut d'un centre logistique urbain, une parade à été trouvée pour tenter de diminuer les livraisons de colis en porte à porte.
« On a mis en place une collaboration avec Bpost pour avoir des armoires à colis un peu partout en ville, elles sont desservies par des véhicules non polluants qui diminuent en plus l'impact du charroi en ville » Charlotte de Jaer, échevine de la mobilité à la Ville de Mons
L'application stricte du règlement de police pour les livraison en centre-ville, à savoir à des heures bien déterminées selon le secteur, est aussi un levier pour diminuer la présence de camions dans l'intra-muros.