La sentence de la Région wallonne est tombée! C'est un refus pour 7 éoliennes sur Mons-Estinnes. Les 7 nouveaux mâts de 200 mètres de haut, munis de pales de 35 mètres visaient à produire de 40MW, soit la consommation annuelle de 27.000 ménages.
La Région wallonne souligne plusieurs éléments dans son avis défavorable pour 7 éoliennes sur Mons-Estinnes. Il y a tout d'abord, un impact visuel trop important pour les communes environnantes et n effet d'encerclement étant donné la proximité d'autres parcs éoliens. L'impact sur la faune est également souligné à cause de la présence d'un oiseau protégé, le busard, dans la plaine d'Estinnes.
Refus pour un projet déjà ancien
Depuis 2019, la société Windvision (devenue aujourd'hui Renner-Energies) souhaite installer 7 nouvelles éoliennes, dont 6 sur le territoire de Mons (Harmignies et Villers-Saint-Ghislain) et une sur celui d'Estinnes (Vellereille-le-Sec). Ces mâts devaient compléter le parc éolien d'Estinnes.
Le projet initial, remanié depuis, avait été présenté une première fois en 2019, à la salle Calva d'Harmignies. Il avait suscité beaucoup de questions. Une étude d'incidence, indispensable dans toute demande d'implantation d'éoliennes, s'était ensuite déroulée pendant un an. Ses résultats avaient été communiqués au public en 2020.
Ensuite, la société a apporté des modifications au projet initial qui a été soumis à enquête publique en ce début d'année 2023. La société Windvision aurait souhaité commencer les travaux fin 2024. Une capacité de recours contre l'avis défavorable de la région wallonne est toujours ouverte aussi bien pour les citoyens que pour la société qui a introduit le dossier. Les communes de Mons, Estinnes et Quévy sont concernées.
Refus également pour le projet Spiennes-Harmignies!
Dans le même temps et avec les mêmes arguments, le fonctionnaire délégué de la Région wallonne a également refusé la demande Luminus pour la construction cette fois de 4 éoliennes à Spiennes, Harmignies et Saint-Symphorien. Ce projet avait suscité de nombreuses mobilisations des habitants.
En mars dernier, une nouvelle enquête publique avait été lancée. Le projet ne passe donc pas non plus à la Région wallonne.