C'est un drame qui s'est produit ce lundi soir entre Hensies et Quiévrain. Un jeune homme de 23 ans s'est fait renverser par une voiture. Vincent est actuellement dans le coma et sa famille est sous le choc. Bouleversée, elle désire sensibiliser à la dangerosité du lieu de l'accident et veut que les autorités interviennent.
C'est le long de cette route entre Quiévrain et Hensies, rue de Villers, que Vincent, 23 ans, s'est fait renverser par derrière par une voiture alors qu'il se trouvait avec sa copine sur le trottoir gauche. Le conducteur, qui a commis un délit de fuite, a été intercepté par les services de police. Vincent, lui, est gravement blessé et sa famille est anéantie. "Notre vie a basculé en une minute, témoigne Sylvie Choteau, sa maman. Mon fils est dans un très mauvais état aux soins intensifs. On prie pour lui parce que c'est catastrophique. Il a subi une opération de 4h au cerveau pour libérer l'hématome, il a des drains, il est dans le coma profond. Son état n'est pas beau à voir...".
La maison familiale se trouve à proximité de la route où a eu lieu l'accident. Nombreux sont d'ailleurs les riverains à ne pas s'y sentir en sécurité, Sylvie en tête. "J'avais alerté plusieurs fois sur les pages Facebook du village, comme quoi c'était impossible de se promener tranquillement et d'être en sécurité, précise-t-elle. J'avais interpellé la bourgmestre et je l'avais félicitée d'avoir placé des chicanes. Mais je n'avais pas compris que ces chicanes c'était pire qu'avant. Parce que tous les jours ça slalome".
Patrice Degobert, le chef de corps de la police des Hauts-Pays, explique qu'en termes statistiques d'accidents, cet endroit n'est pas accidentogène. "Par contre, en entrée d'agglomération à Hensies, c'est un lieu où on vient d'installer un radar tronçon. On a fait des analyses, et là les gens roulaient quand même très vite et on constatait un haut sentiment d'insécurité. Donc oui cet endroit est connu comme un lieu où on roulait vite".
Le dossier est mis à l'instruction et les causes exactes de l'accident ne sont pas encore connues. Les parents de Vincent réclament des aménagements pour sécuriser les abords de la route. Car pour eux cela ne fait aucun doute, une vitesse excessive est à l'origine de l'accident. "Est-ce que la vitesse est en cause ? Je ne le sais pas, s'interroge Patrice Degobert. Par contre cette route est à 90km/h, alors que faut-il prévoir dans une zone au milieu des champs ? Doit-on mettre un tronçon, de la signalisation temporaire avec un radar qui indique la vitesse ? Il y a toujours moyen de faire plus. Les autorités et la police, comme toujours, vont se mettre autour de la table pour voir ce que l'on peut mettre en place éventuellement".
Un homme a été interpellé. Il est entendu ce jour par le juge d'instruction.
