Bastogne, côté pile, c’est la bataille des Ardennes et ses nombreux monuments et musées. Côté face, c’est une nature sublime qui ravira petits et grands.
Bastogne constitue l'excursion que doivent entreprendre tous les amoureux du tourisme mémoriel. La ville fut l'épicentre de la bataille des Ardennes. Le 16 décembre 1944, Hitler, sentant qu'il est sur le point de perdre la guerre, mobilise ses dernières forces et à la surprise des alliés, lance une contre-offensive dans les Ardennes avec pour objectif, le port d'Anvers. Dans leur avancée, les Allemands encerclent la ville ardennaise qui abrite 18.000 soldats américains.
Le 22 décembre, le commandement allemand exige la reddition des Américains coincés dans Bastogne. Le général Anthony MacAuliffe, qui commande à ce moment-là, lui répond par un mot qui est entré dans l'histoire "Nuts!" (littéralement, "des noix" mais qui peut être traduit par "allez vous faire voir").
A partir du 26 décembre, les combats commencent à pencher du côté des Américains. Patton parvient à briser l'encerclement et la contre-offensive allemande ressemble de plus en plus à une retraite, même si les Allemands continuent à se battre farouchement. Le 20 janvier, les soldats du Reich sont revenus à leur point de départ.
La bataille des Ardennes a été très meurtrière. Les chiffres varient selon les sources mais on estime que 19.000 Américains, plus de 20.000 Allemands et 3000 civils belges et luxembourgeois ont perdu la vie pendant les combats.
Côté pile : l'histoire
Bastogne se souvient de cette page tragique de son histoire à travers plusieurs monuments et musées. Le plus célèbre d'entre eux, est sans conteste le Mardasson. Inauguré, en 1950, sur la colline qui lui a donné son nom, il vient d'être restauré.
Construit en forme d'étoile, symbole des Etats-Unis, il témoigne de la reconnaissance de la Belgique envers les soldats américains qui ont combattu pendant la bataille des Ardennes.
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Juste à côté du Mardasson, se trouve le Bastogne war Museum, un musée moderne pour mieux comprendre les événements qui se sont déroulés à Bastogne. Le musée n'est toutefois pas uniquement consacré à la bataille des Ardennes. Documents, objets d'époque, panneaux, films, tout plonge le visiteur dans les années 30 et la montée des extrémismes en Europe. Une deuxième partie est consacrée aux années de guerre depuis l'invasion jusqu'à la libération en 44. Les dernières salles reviennent évidemment sur la bataille des Ardennes.
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Entre pile et face : le bois de la paix
Bastogne est donc réputée comme une destination mémoire et une destination nature mais parfois, certains lieux combinent les deux comme le Bois de la Paix, à quelques kilomètres du Mardasson. Les 4.000 arbres qui le composent ont été plantés en 1994 pour commémorer les 50 ans de la bataille. Chaque vétéran de retour à Bastogne ce jour-là a pu choisir un arbre qui portera, pour toujours, son nom. Vu du ciel, les lieux reproduisent l'emblème de l'UNICEF. Le bois, véritable invitation à la promenade et à la méditation, est dédié à toutes les victimes civiles et militaires de l'hiver 44-45.
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Côté face : la nature
Bastogne possède des atouts « nature » pour tous les goûts, des plus contemplatifs aux plus sportifs. On peut aussi trouver des activités qui allient nature, découverte avec une bonne dose d'amusement pour les plus petits comme Animalaine.
A Animalaine, on suit le parcours de la laine depuis le mouton jusqu'au pull. Concernant les moutons, Animalaine a joué la carte de la diversité. Ici, on trouve plus de vingt races différentes mais aussi d'autres animaux « à laine » comme des chèvres, des lamas, des alpagas et même un cochon laineux, avec lequel, rassurez-vous, on ne fait toutefois pas de laine.
A l'intérieur, le petit musée montre les différentes étapes du travail de la laine : lavage, cardage, filage et enfin, le tissage.
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Avec le soutien de Visit Wallonia