Ce mercredi, nous revenons sur le dossier Clarebout Potatoes. Une réunion citoyenne s'est tenue ce mardi 22 septembre et pour la première fois l'IDEA s'est positionnée.
C'est un combat éprouvant que mènent les riverains: "C'est un combat qui dure mais qui tient et c'est ce qui fait notre force" explique Florence Defourny. "Cela prend du temps et de l'énergie mais plus on avance dans ce dossier, plus la rage monte et plus on a envie de le gagner".
Le dossier reste complexe, et même s'il s'apparente parfois à un combat de David contre Goliath, les riverains ont déjà glané quelques victoires. "C'est vrai qu'on a gagné plusieurs étapes, des petites victoires et des plus grosses. On a d'abord du convaincre les politiques de notre commune qui se battent aujourd'hui avec nous. On a du à chaque fois monter à d'autres échelons, comme à la Région Wallonne par exemple. On a du intervenir pour convaincre les politiques de l'IDEA également, et on a pu ainsi changer peu à peu les mentalités".
Qu'est ce qui peut repousser Clarebout aujourd'hui ?
Ce mardi soir, une réunion d'information s'est tenue à La Bouverie. Le comité "Les amis du crachet" avait convié de nombreux mandataires politiques. Etaient notamment présents le Bourgmestre de Frameries Jean-Marc Dupont (PS), Florence Van Hout (MR), échevine à Frameries, les députés wallons Manu Disabato (Ecolo) et John Beugnies (PTB), mais aussi Maxime Pourtois (PS), échevin à Mons, Julien Donfut (PS), conseiller communal à Frameries et membre du CA de l'IDEA ou encore Joseph Consiglio (Ecolo) conseiller communal à Boussu et membre du CA de l'IDEA également.
"La réunion servait à rassembler des acteurs politiques de plusieurs institutions. On voulait poser cette question: "Qu'est ce qui peut repousser Clarebout aujourd'hui ? ". Dans les réponses, on a constaté qu'il y'avait 4 gros axes: une modification du plan de secteur, la procédure SOL lancée par la commune qui permet de cadrer le style d'entreprise qui vient s'installer sur un terrain, attirer d'autres entreprises sur le terrain convoité par Clarebout ou trouver un autre terrain à Clarebout".
Ce mercredi, l'IDEA s'est par ailleurs positionnée. Elle ne renouvelle pas le "droit de préférence" du terrain à Clarebout. "C'est une bonne nouvelle mais on doit malgré tout rester vigilants car cela n'empêche pas que Clarebout demande un permis un jour. C'est une bonne nouvelle, si par la suite l'IDEA fait venir d'autres entreprises sur ce terrain".