Depuis lundi, le projet « Boucle du Hainaut» fait une nouvelle fois polémique. C’est sur base de plus de 23 000 courriers de citoyens et de conseils communaux que le groupe Elia a proposé 855 projets alternatifs.
Ce sont donc 70 communes concernées à défaut de 14, dont 11 appartenant à la zone Mons-Borinage. L'administrateur de l’ASBL Revolht, opposant au dossier, réagit à ces projets.
"Aujourd'hui on est dans la demande de modification de plan de secteur. Si le ministre Willy Borsus donne son feu vert pour la poursuite, un bureau d'études va être désigné pour analyser ce que l'on appelle les incidences environnementales. Et en fin de procédure, ce bureau d'études va décider d'un tracé qui sera le tracé final. Bien évidemment, ce ne sont pas seulement les 14 communes initiales qui seront impactées, cela pourrait être d'autres communes" s'exprime Frédéric Groulard, administrateur de "Revolht"
Les citoyens ainsi que les communes potentiellement touchés ne pourront alors réagir seulement qu’en fin de procédure. Un temps de réaction plus court comparé aux 14 communes impactées depuis septembre dernier.
"Nous on aura eu deux chances, deux enquêtes publiques alors que le tracé final qui sera retenu et qui impactera, on ne sait quelles communes et quels citoyens, eux ne pourront s'exprimer qu'une seule fois" continue-t-il.
Après un délai écoulé durant lequel le ministre wallon Willy Borsus pouvait prendre une décision. Le groupe Elia pourrait à nouveau accorder une durée de 60 jours pour laisser le ministre se prononcer. C’est donc l’occasion pour le collectif citoyen de se faire entendre.
"Nous avons analysé techniquement le dossier pendant de longues semaines et nous avons rendez-vous prochainement avec le ministre Borsus pour lui présenter notre contre expertise et proposer une alternative. C'est une alternative qui impactera le moins possible les citoyens et notamment en termes de santé" finit-il.
Pour l’ASBL Revolth, tout est à présent dans les mains du ministre Borsus. Elle espère être entendue grâce à sa proposition d’alternative et invite les citoyens à se joindre au groupe.