A l'abandon depuis maintenant 2 ans, l'ancienne prison de Forest est actuellement au cœur d'une exposition au Grand Hornu. Un artiste en fait parler les murs.
Poignées de portes, raclettes et autres barres de fer envahissent le musée des arts contemporain du grand Hornu. Jusqu'au 6 mars, le musée y propose l'exposition "Compresseur". L'artiste, l'américain Daniel Turner, a pour spécialité de donner la parole aux lieux abandonnés de l'homme.
Et pour ce projet, grâce au SPF Justice, l'artiste a pu travailler sur le site de l'ancienne prison de Forest. Il y a récupéré plusieurs tonnes de matériaux afin de les transformer en œuvre d'art.
L'objectif, faire parler la matière, comme un écho à son lieu d'origine. A l'image de cette huile, composée d'anciens bureaux. L'artiste tente d'extraire les histoires du quotidien des prisonniers.
Dans ces œuvres, le processus compte presque autant que le résultat. Afin de transmettre au public toute la portée du projet, les équipes du musée ont donc mis en place des visites guidées, tant pour les adultes que pour les enfants.