Ecoparc de Dour : 10.600 panneaux photovoltaïques qui alimenteront jusqu'à 1.500 ménages

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Si ses panneaux photovoltaïques sont en route depuis plusieurs mois, l'écoparc de Dour vient officiellement d'être inauguré. L'occasion de s'intéresser à ce projet qui a transformé le site de l'ancienne Machine à feu en un lieu qui allie énergie renouvelable, biodiversité et future piste d'athlétisme.

Avec un soleil encore bien présent, les panneaux photovoltaïques de l'écoparc de Dour tournent à plein régime. C'est la société Green Energy 4 Seasons, en partenariat avec Green City Wallonie 3, qui a métamorphosé la friche industrielle de l'ancienne Machine à feu de Dour. "On a plus ou moins 10.000 panneaux solaires, précise Vincent Vanderveken, développeur de projets photovoltaïques. Ce qui va représenter une puissance de 6 MegaWatts. En termes d'équivalence, cela correspond à entre 1.250 et 1.500 consommations de ménages". 
 
L'électricité produite depuis plusieurs mois alimente déjà les alentours. L'écoparc de Dour a également soumis un dossier à la Région wallonne pour mettre sur pied une communauté d'énergie renouvelable. Enfin, une partie de la production sera utilisée pour la future piste d'athlétisme dont devrait bénéficier le club de Dour Sport d'ici deux ans. "On a rencontré la commune en lui expliquant qu'on ne voulait et qu'on ne pouvait pas utiliser l'entièreté de la superficie pour y mettre uniquement des panneaux photovoltaïques, continue Vincent Vanderveken. Elle a identifié un besoin, celui d'une superficie plate. Qu'on cède gratuitement à la commune pour lui permettre de développer son chouette projet de piste d'athlétisme". 
 
La volonté avec cet écoparc, c'est aussi d'améliorer la biodiversité : une butte a été préservée pour les insectes, des arbres fruitiers plantés et des mares aménagées pour les batraciens. L'éco-pâturage sera également de mise pour que la végétation n'envahisse pas les panneaux solaires. "On va mettre en place un système de tournante entre les différentes prairies qu'il y a autour et le champ solaire pour justement ne pas mettre trop de pression sur le terrain, pointe Yannick Servais, berger en éco-pâturage. Et qu'il y ait une certaine biodiversité qui puisse se développer. On va faire pâturer les moutons à certains moments de l'année et en fonction de la végétation qu'on veut favoriser. Le but c'est qu'ils mangent essentiellement les graminées pour laisser la place à des plantes plus rares". 
 
Un peu plus loin, sur le site Ferrand à Elouges, un permis unique vient d'être délivré pour un projet assez similaire. "On va équiper 40% de la superficie, reprend Vincent Vanderveken. Avec une installation de production d'énergie renouvelable. En plus de cela, on va maintenir toute une zone pour la biodiversité sur le pourtour. Et on va même créer une connexion entre deux ravels existants, qui permettra de passer par la zone verte". Les travaux devraient s'y dérouler dans le courant de l'année prochaine, pour une mise en service au printemps 2026. 


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