Le club a écrit l’histoire ce vendredi soir, dans une salle archicomble et surtout au bout d’un suspense insoutenable. Alors forcément, quand la consécration est là, on savoure.
Une soirée qui débute bien pour les locaux. Sainte-Odile tente, pousse et ouvre vite la marque via Poli oublié au second poteau. Ce but suffit à Dour, qui gère mais se fait vite rejoindre. En deux minutes, Molenbeek prend l’avance au quart d’heure. Tout est donc à refaire et ça passe par un but de Nathan Durieux, bien lancé face au but. Sainte-Odile égalise mais se relâche trop vite. Molenbeek punit dans la seconde qui suit. On pense alors que le score n’évoluera plus avant la pause. Seulement, Captain' Adriano Poli égalise juste avant la pause.
Au retour des vestiaires, le rythme baisse d’un cran. Sainte-Odile ne veut pas marquer trop vite pour éviter d’emballer la rencontre, et Molenbeek est champion avec un nul. Un résultat d’un but d’écart à l’aller, voilà quelque chose que Patrick Poli craignait.
Le dénouement de cette partie arrive dans les dix dernières minutes. Sur corner, Goditiabois trouve le trou pour mettre Dour devant. Le but du titre ? Non, pas encore ! Car Molenbeek revient à quatre partout, avec 2 minutes 30 encore à jouer.
Le cinq dans le jeu fonctionne tout de suite à merveille, Hichem Guitoun est à la bonne place pour pousser le ballon au fond. Le voilà, le but du titre !
Sainte-Odile champion, c’est le succès d’un club mais aussi le succès d’une famille : la famille Poli. Une famille qui n’a rien lâché depuis 2010, et surtout un président toujours aussi ambitieux.
Voilà donc pour les objectifs de la saison prochaine. En attendant, Sainte-Odile peut savourer ce premier titre de champion de Belgique.
Futsal Sainte-Odile Jeunes Dour - Espoirs Molenbeek : 5-4 (MT : 3-3)