Ce lundi midi, une réunion s'est déroulée en visioconférence entre le Gouverneur de la Province de Hainaut Tommy Leclercq et les 69 Bourgmestres hennuyers, mais aussi les 23 Chefs de Corps ainsi que le Parquet. Le Gouverneur souhaitait faire le point sur les dernières mesures sanitaires et notamment sur la situation toujours assez tendue dans les hôpitaux hennuyers. En effet, les soins intensifs sont presque à saturation avec seulement 15 lits covid restants en soins intensifs pour l'ensemble de la Province
Dans son communiqué, le Gouverneur appelle donc à l'extrême prudence:
" L’ensemble des services présents autour de la table visioconférencée sont conscients de la difficulté de la situation actuelle. Il est cependant nécessaire d’avoir une approche légaliste en mettant tout en œuvre pour que la situation reste « sous contrôle » et limiter, autant que
possible, les éventuels débordements par de la pédagogie."
Au centre des discussions notamment, l'ouverture de l'Horeca le 1er mai ! Comment réagir face au forcing annoncé de certains cafetiers et restaurateurs qui ouvriraient une semaine avant la date légale ? Pour les Bourgmestres, il faut en tout cas une réponse concertée !
"En fait, nous Bourgmestres, pouvons être plus sévères que le gouvernement fédéral mais on ne peut pas être moins sévère !" explique Eric Thiebaut, Bourgmestre d'Hensies. "Si il est décidé de ne pas ouvrir les terrasses avant le 8 mai, on ne peut pas y déroger ! "
"Je compte rencontrer les cafetiers et restaurateurs avant le 1er mai prochain" explique de son côté Jacqueline Galant, Bourgmestre de Jurbise. "Il faut vraiment des concertations préalables avant cette date et ce serait même positif d'y associer la Police. Ensuite, je veux également des perspectives concrètes pour l'ensemble de l'Horeca."
Cette semaine, d'autres rencontres sont au programme du Gouverneur. Avec la Ministre de l'Intérieur ce mardi, et avec les Bourgmestres des Chefs-lieux de Province mercredi. Le discours est clair:
" Si nous voulons que les assouplissements à venir se déroulent au mieux, il est INDISPENSABLE d’insister sur l’importance des gestes-barrière au risque de voir une flambée épidémiologique à laquelle nos hôpitaux ne résisteront pas."