Vous en avez sans doute entendu parler. Depuis ce lundi, le port du masque n'est plus obligatoire dans les écoles pour les enfants de moins de 12 ans. Une aubaine pour les enfants et leurs professeurs qui attendaient ces assouplissements avec impatience.
Des sourire sur les visages, les professeurs n'en avaient plus vus depuis depuis décembre dernier. Aujourd'hui, les enfants ne sont plus obligés de porter le masque, une liberté retrouvée qui leur permet de mieux s'amuser mais aussi de travailler dans de meilleures conditions.
“Ca nous fait bizarre mais c'est mieux, on peut enfin respirer“ nous dit Maël, élève de 6ème primaire. “Ca m'aide parce que parfois le masque me grattait et alors j'arrêtais d'écouter ce que disait le professeur pour chipoter à mon masque et j'étais déconcentrée et maintenant qu'on l'enlève, on repire enfin“ continue Lola qui, elle, est élève de 5ème primaire. “C'est beaucoup plus agréable pour eux“ poursuit Anne Vincart, professeur de 5ème et 6ème primaire. “Ils n'ont plus ce masque qui les freine dans leur respiration. C'est mieux par rapport à leur concentration aussi, ils ne chipotent plus à leur masque. Ils retrouvent aussi un certain sentiment de liberté, je trouve donc que c'est une très bonne chose qu'ils ne soient plus obligés de le mettre et que ce soit maintenant un choix propre à chaque élève.“
Un choix propre à chaque élève, d'ailleurs, à l'école du Sacré-Coeur de Givry, plusieurs élèves ont décidé de continuer à porter leur masque et ce principalement pour des raisons familiales.
“J'ai peur d'attraper le virus et de le transmettre aux autres car ma grand-mère est une personne à risques donc je préfère continuer à le porter pour ne pas la mettre en danger“ nous explique Emi. “Moi j'ai déjà eu le covid et je n'ai pas envie de l'attraper une deuxième fois. En plus, ma maman l'a eu plusieurs fois et elle est fort réactive, elle devient très malade donc je ne veux pas prendre de risque pour elle.“ nous explique quant à elle Chloé.“
Certains élèves ont donc décidé de continuer à porter le masque. Les professeurs, quant à eux, n'ont pas eu le choix et sont toujours obligés de le porter, une décision qu'ils comprennent mais qu'ils ne trouvent pas toujours évidente pour enseigner correctement.
“Si j'avais le choix, évidemment, je ne le mettrais plus !“ nous dit Anne Vincart. “En tant qu'enseignante, je perds beaucoup, les élèves aussi perdent beaucoup d'apprentissage en étant face à un demi-visage mais bon, c'est la nécessité. Actuellement, il faut continuer à le mettre donc je continuerai à le mettre tant qu'il faudra.“
Un retour presque à la normale qui va permettre aux écoles de reprendre des activités extra-scolaires. Voilà maintenant près de deux ans que les visites encadrées et autres Fancy-Fair n'ont pas eu lieu, elles, qui sont pourtant primordiales pour le bien-être des enfants.
“Ca fait deux ans qu'ont a pas eu de fêtes, beaucoup de choses ont changé“ explique Sabine Vanoverschelde, directrice de l'école libre du Sacré-Coeur de Givry. “Plus de fêtes, ni de repas, la vie sociale était quand même fortement limitée. On espère qu'on va pouvoir reprendre une vie normale, en attendant, les classes de mer auront bien lieu, les classes d'espace auront bien lieu aussi et ça c'est très important pour les enfants.“