Ce matin, la FGTB Mons-Borinage et la CSC Metea se sont rassemblés devant le bâtiment Engie-Electrabel de Tertre pour une action coup de poing! Objectif : avoir des actions concrètes face à la hausse des coûts de l'énergie.
Une action symbolique pour mettre la pression sur le gouvernement avant la grève générale du 9 novembre prochain.
Le lieu est hautement symbolique pour les manifestants. Selon eux, Energie-Electrabel est un des acteurs de l'énergie qui profite de la crise. Ce matin, il était près de 200 à s'être mobilisé pour défendre leur pouvoir d'achat.
"La mobilisation est plus importante que prévue" indique Jason Dieu, permanent metallos FGBT Mons-Borinage Hainaut Occidental. "D'autres personnes vont encore nous rejoindre durant la matinée. Sur le terrain, on ressent clairement que les gens en ont ras le bol. Ils veulent réellement de l'aide"
"Il n'y a pas de conflit en interne" souligne Fabian Laduron, secrétaire régional CSC Metea. "Le citoyen et les travailleurs sont ensemble! Certains employeurs vont même parfois voir les patrons. Et ceux-ci disent qu'ils sont d'accord avec les actions que l'on mène. Ils savent que cela nous impacte aussi"
Les syndicats réclament des mesures concrètes du gouvernement à travers cette action baptisée « Un pull ne suffira pas ». Symboliquement, les participants ont accroché un pull aux grilles de la centrale.
"Nous avons voulu faire cette action symbolique" explique Fabian Laduron. "Aujourd'hui, nous avons mis des t-shirts mais l'intention est la même. L'idée est de mettre en avant le fait que le gouvernement nous demande de mettre des pulls et de baisser de quelques degrés notre chauffage. Mais le citoyen a surtout besoin d'aides pour subvenir à ses besoins. Sans cela, nous aurons un cataclysme social. Aussi bien au niveau des citoyens que dans les entreprises"
Des mesures structurelles réclamées telles qu'une taxation des surprofits, un plafonnement des prix de l'énergie et une nationalisation du secteur de l'énergie pour permettre un contrôle public. Autant d'idées défendues depuis de longs mois dans différentes actions.
"Aujourd'hui, nous demandons des mesures structurelles" précise Jason Dieu. "Nous ne voulons pas de demies mesures. On ne met pas de pansement sur une hémorragie. 2023 s'annonce pire du 2022! Ce n'est pas en mettant des mesures à ce niveau que nous arriverons à sortir de la précarité"
Des rassemblements symboliques se sont multipliés ce jeudi dans toutes les régions du pays. Des actions de ce type qui continueront jusqu'à la grève générale du 9 novembre prochain