Le ptb a présenté sa liste et son programme ce vendredi avec un mot d'ordre : la rupture avec les politiques précédentes. Habitués des rangs de l'opposition ils souhaitent néanmoins augmenter leur score et pourquoi pas gouverner sous certaines conditions
Le ptb a choisi le centre-ville de Mons mais également Charleroi, vendredi soir, pour présenter ses listes emmenées par Sofie Mercks pour le fédéral avec le souhait de la rupture.
Une rupture au niveau du pouvoir d’achat et la lutte contre la précarité avec par exemple la proposition de retrait de la TVA sur les produits de première nécessité pour mieux faire face aux crises comme celle du Covid 19, qui entrainent l’inflation et qui peut peser sur les ménages. Au programme également plus de justice sociale et fiscale avec le souhait de taxer les multimillionnaires. Autre point mis en avant : le climat, thème cher aux jeunes qui étaient assez nombreux ce soir-là. Un choix pas anodin puisque le parti souhaite changer la vision traditionnelle des politiciens et fait d’ailleurs figurer plusieurs étudiants,jeunes travailleurs ou des acteurs de la ville civile sur ses listes.
Main tendue aux partis de gauche sous conditions
Souvent habitués aux bancs de l'opposition, le retour des engagés dans les sondages semble faire évoluer la donne.
Le ptb fait un pas vers les partis de gauche avec qui il serait envisageable de former une majorité mais à la condition claire de marquer la fin des politiques des gouvernements précédents. Un message clair envoyé au Mr avec qui ils ne souhaitent en aucun cas gouverner mais également au PS à qui ils adressent fréquemment des critiques.
Aux précédent scrutin, le parti avait obtenu 12 sièges au fédéral et souhaite évidemment confirmer ou augmenter son score aux élections du 9 juin prochain