La ville de Mons invite des personnalités à venir découvrir la ducasse depuis l'intérieur. C'est le chanteur français Laurent Voulzy qui a suivi le bourgmestre jusque dans l'arène, on a pu également y croiser le champion de tennis de table et président du comité olympique Belge Jean-Michel Saive.
On l’a connu avec le cœur grenadine, mais lors de ce dimanche de ducasse son cœur était bel et bien montois. Laurent Voulzy était cette année l’invité d’honneur du combat dit Lumeçon Le chanteur français a d’abord vécu la montée du car d’or en première loge à Sainte Waudru d’où il a rapidement pris conscience de la ferveur et du tempérament montois : à la fois chaleureux et taquin.
À peine le temps de se remettre de ses émotions et voilà que le cortège démarre en musique, direction la grand place noire de monde pour le combat le plus attendu de l’année qui s’est déroulé sans une goutte de pluie, ça ne s’invente pas.
Le bourgmestre explique alors les détails et significations des différents moments du combat à sa chambourlette à qui on évite aimablement de devoir aller à la corde ou d'être acteur du Lumeçon pour profiter de l’ambiance de l’arène et obtenir un porte-bonheur.
À la fin, pas de suspense, le dragon est terrassé jusqu’à l’année prochaine, le chanteur revient ému et quelque peu fatigué de son premier combat, mais prend malgré tout le temps d’une photo, d’une accolade ou de quelques mots avec chaque personne venue à sa rencontre, bien qu'il ne semblait pas très habitué à l'aspect éprouvé et transpirant des revenants de la corde.
Une forme de spiritualité
Laurent Voulzy a bien ressenti le caractère sacré du combat dit Lumeçon qui lui a beaucoup plu et qu'il a accueilli comme une forme de cadeau accordé à de rares invités comme Jean-Michel Saive, lui aussi invité et ravi de l’expérience.
Des moments de communion que les montois ont à cœur de transmettre à leurs invités ou aux touristes.
S'ensuit évidemment un rafraîchissement aux côtés du dragon et des acteurs dans le jardin du maïeur, avant le départ de Laurent Voulzy mais les pleurs furent inutiles, car tous les départs resserrent les cœurs qui se séparent, entendez : « in v'la co pou ein an ».