Depuis une dizaine d'années, Pierre Léger, un habitant de Mons, s'est lancé dans la permaculture, une méthode de jardinage qui respecte la biodiversité. Il donne des cours à des amateurs, il propose aussi des courtes séquences vidéo pratiques.
Pour professionnaliser son travail, Pierre cherche à financer "Studio tomates", un studio qui sera installé dans une serre.
La permaculture et Pierre Léger, c'est une longue histoire. Depuis près de 10 ans, ce passionné s'est lancé et perfectionné dans cette méthode de jardinage en lien étroit avec la nature.
« Cela fait 9 ans que je donne des cours en présentiel, selon le terme employé aujourd'hui. J'avais à l'époque une dizaine de personnes. Je les connaissais tous. Maintenant, on est à 60 jardiniers par an, divisés en quatre groupe de 15 », explique Pierre Léger.
Les groupes sont répartis sur Hyon, Dour ou Quaregnon. Chacun peut y trouver son compte à différents niveaux..
« On a eu un chouette groupe. Il y avait une belle solidarité. On avait tous les âges et cela a permis un échange magnifique ! » raconte Françoise Demebsky. Elle a participé à un groupe de jardinage qui s'est mis en place en mars dernier.
Pour poursuivre les échanges avec les élèves mais aussi avec un large public, Pierre a également lancé des capsules vidéos qu'il enregistre lui-même dans son jardin.
« J'ai simplement un pied photo et j'y glisse mon smartphone pour me filmer. J'ai également un micro pour le son ... et c'est parti ! » nous explique Pierre Léger. « Aujourd'hui je vais vous montrer comment récupérer des framboisiers. Ils ont commencé à envahir ma pelouse. Ils me gênent, donc je vais les déplanter pour les mettre ailleurs ou les offrir à quelqu'un. » Voilà pour le contenu de la séquence enregistrée aujourd'hui.
Mais Pierre souhaite désormais passer à la vitesse supérieure. Il a donc lancé une campagne de récolte de fonds pour mettre en place ce fameux Studio Tomates...
« J'ai lancé une campagne de financement participatif avec comme objectif d'installer un studio d'enregistrement immergé au milieu de mon jardin. Je pourrai ainsi donner des formations à distance et faire de la consultance. Je vais pouvoir rentrer dans le jardin des jardiniers pour leur donner des conseils directement chez eux », précise le permaculteur.
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Les conseils débuteront en avril. Comme une une bonne partie des 6500 euros attendus sont déjà atteints, le permaculteur a commencé à construire la serre qui abritera son projet. Mais tout n'est pas encore financé...
« Je dois encore aménager la serre, installer l'électricité, les connexions Wi-Fi. On va aussi installer un plancher et puis j'aurai besoin d'un petit peu de matériel pour améliorer la qualité de mes vidéos », termine le jardinier.
Des vidéos et des cours qui permettront aux amateurs de recevoir des conseils pour faire évoluer leurs propres cultures. Les échanges entre jardiniers ne seront pas pour autant négligés. Ils font l'essence même de ces cours de permaculture.
Pour soutenir le projet sur la plate-forme de financement participatif Miimosa, c'est par ici