Le Centre culturel de Saint-Ghislain attend ses subsides

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La situation du Septem est difficile c’est un fait. Depuis deux ans, le centre culturel de Saint-Ghislain a renforcé sa programmation. But avoué : obtenir de nouvelles reconnaissances de la part de l’un de ses pouvoirs subsidiants, la Fédération Wallonie-Bruxelles, afin d’obtenir davantage de subsides.

« En tant que centre culturel, on est reconnu par la Fédération-Wallonie Bruxelles qui a examiné le projet de contrat programme. Il a passé les différentes commissions et il est à l’analyse chez la Ministre en charge de la Culture. Nous attendons le renouvellement du contrat programme et l’intensification de nos missions » explique Jérémy Bricq, Président du Conseil d’administration de Septem.

Etant donné que le dossier pour 2025 n’est pas encore approuvé, les subsides tardent. Du côté du cabinet de la Ministre en charge de la Culture, on nous confirme que l’administration a bien donné son avis. Le cabinet ministériel doit maintenant se prononcer.

« On devrait avoir la décision d’ici la fin mars. En attendant la Fédération ne nous paie pas soit le maintien du contrat programme ou soit l’intensification. La Fédération nous paie 160.000 euros » indique le Président du CA. 

La Fédération Wallonie-Bruxelles n’est pas le seul pouvoir subsidiant. La Ville a inscrit 343 000 euros à son budget 2025 pour soutenir le centre culturel. Le conseil d’administration examine donc différentes pistes d’aide.

« Le CA analyse les opportunités pour poursuivre les activités et de voir avec les autorités subsidiantes comment mettre un plan d’assainissement et de bonne gestion en interne. On va voir avec la Ville comment toucher une partie de la subvention 2025, sachant que comme il n’y a pas de contrat-programme, les obligations de la Ville doivent aussi être analysées. C’est un jeu de domino ! » souligne Jérémy Bricq.

Ce domino touche 8 personnes qui travaillent chez Septem, sans compter ceux qui gravitent autour de l’activité culturelle. Le conseil d’administration promet de suivre de près la situation, en collaboration avec la direction. L’objectif c’est de maintenir les activités, en réduisant la voilure si la situation l’impose.


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