Vous avez sûrement entendu parler de Gisèle Pélicot, victime dans la très médiatisée affaire des viols de Mazan. C'est en soutien à cette femme et toutes celles victimes de violences sexuelles que la Commission Femmes de la CGSP ADMI Mons s'est rassemblée ce matin en plein coeur de Mons. Ce rassemblement prenait la forme d'une double action puisqu'elles en ont profité pour manifester leur indignation envers le rejet de proposition de loi visant à allonger le délai autorisé pour un avortement à 18 semaines.
Ce n’est pas par hasard si cette manifestation débute au Tribunal de Mons puisqu’elle se fait d’abord en soutien à Gisèle Pélicot dont le procès est considéré comme celui de la culture du viol.
La Commission Femme de la CGSP en a profité pour aller montrer son indignation face a la décision de la coalition Arizona de reporter le vote de la loi sur l’allongement du délai pour pratiquer un avortement de 12 à 18 semaines. La question demeure pourtant importante car il peut-être, en effet, très compliqué pour une femme d’avoir accès à l’avortement.
Le débat devrait normalement revenir à l’ordre du jour lorsque le nouveau gouvernement sera formé. Il en est de même pour tous les autres projets de lois laissés en suspens.