Les températures négatives de cette nuit mettent les services d'épandage en état d'alerte. A Quévy, comme dans les autres communes, les services scrutent les prévisions météo et affinent leur dispositif pour mettre en marche les machines nécessaire. Reportage au service travaux de la commune frontalière.
Les yeux de Jérôme sont rivés sur le site de l'Institut royal météorologique. Depuis hier, le responsable du service espace vert de Quévy guette les courbes de températures. Il faut décider s'il faut préparer ou non le matériel pour prévoir des épandages.
« Tous les soirs vers 19h30/20h00, je fais le point avec mon chef d'équipe et on décide de prévenir ou non tous les ouvriers. S'il y a des chutes en fin de soirées, on sort vers 4h30. Ici, on a un temps annoncé à -2 et une chaussée qui est sèche donc sauf catastrophe, on ne sortira pas demain matin » explique Jérome Colombetti, responsable espaces verts et propreté à Quévy.
N'empêche dans le hangar communal, tout est prêt. Les stocks de sel sont bien remplis.
« On a des big bag de 1250kg de sel et on a en stock 70 tonnes pour la saison. On a aussi du sel supplémentaire pour une machine spéciale et deux épandeurs qui sont sur les tracteurs que vous voyez » précise Jérôme Colombetti.
Du sel est également prévu pour les cours de récréation et les places de village par exemple. Pour tout traiter, il faut beaucoup de temps, car l'entité ne compte pas moins de 10 villages.
« On a environ 360 kms de voirie et en service hiver, on en traite environ 160 à chaque sortie. Les hommes commencent à 4h30 et terminent vers 11h » ajoute le responsable.
Après avoir jeté un dernier coup d'oeil aux prévisions, Jérôme confirmera sa décision. Pas de sortie pour cette semaine, en attendant la prochaine offensive hivernale.