Trois mois de travaux sont prévus entre Mons et Jurbise à partir de février. Un itinéraire alternatif va donc être mis en place depuis Mons, mais pour ce faire, le train qui démarre habituellement à 7h12 de Quévy va être avancé de 45 minutes. Un changement d’horaire qui passe mal pour les travailleurs mais aussi pour les parents d’élèves qui utilisent ce train pour se rendre à l’école à Mons.
C’est une problématique qui revient fréquemment dans l’actualité, la ligne 96 de la SNCB entre Quevy et Bruxelles cause énormément de problèmes aux navetteurs depuis plusieurs années.
Des travaux de renouvellement des caténaires ( câbles d'alimentation en électricité), se tiendront donc du 5 février au 14 avril.
Le porte parole de la SNCB, Vincent Bayer explique : "Afin de contourner la section Mons – Jurbise, le train d’heure de pointe de la ligne Quévy-Bruxelles devra être dévié par La Louvière entre Mons et Braine-le-Comte. Il ne peut pas changer ses heures de passage entre Halle et Bruxelles en raison de la densité du trafic (aux heures de pointe, les sillons sont aussi utilisés par les trains Eurostar, les TGV, etc.). Le train partira donc de Quévy 40 minutes plus tôt, empruntera la déviation via La Louvière et retrouvera son horaire à partir de Braine-le-Comte."
Une adaptation d'horaires qui ne passe pas auprès des usagers confie Vincent Sclamender, parent d'élève scolarisé à Mons :
« Le seul train qui permette à nos enfants d’arriver à une heure raisonnable à l’école a été avancé de 40 minutes, autant dire supprimé. C’est également un problème pour leur sécurité si ils arrivent à Mons avant même que l’école soit ouverte »
S'ils ne remettent pas en cause les travaux, s'accommodant bien souvent des différentes annulations et retards, comme par exemple en faisant du covoiturage, ils souhaitent mettre en évidence le manque de solutions adéquates proposées par la SNCB comme un bus de remplacement aux horaires habituels. Le Bus Tec 96 depuis Aulnois n'apparait , en revanche, pas du tout comme une possibilité en raison du trop grand nombres de personnes qui prennent le train à cette heure mais surtout du temps de trajet de plus d'une heure contre à peine 20 min en train habituellement.
La SNCB est consciente des désagréments liés à ces changements temporaires pour les étudiants et met tout en œuvre pour tenter de les limiter au maximum. Aucun changement n'est à prévoir pour l'instant. Une motion de soutien aux navetteurs est à l'ordre du jour du conseil communal de ce jeudi 25 janvier.