Mauvaise nouvelle aujourd'hui pour les usagers du TEC qui ont attendu en vain le passage de leur bus ce matin. Les agents sont spontanément partis en grève, un mouvement soutenu par les organisations syndicales et qui risque de durer jusqu'à dimanche. A l'origine de ce ras-le-bol, un taux d'absentéisme élevé qui empêche les chauffeurs de se voir octroyer les jours de repos qu'ils demandent.
C'est une rentrée des classes définitivement particulière. Les élèves de secondaire, usagers des transports en commun, ont fait les frais ce matin de la mauvaise humeur des chauffeurs du TEC des dépôts de Mons et d'Eugies qui sont spontanément partis en grève. Un ras-le-bol qui s'explique par des jours de repos qui ne peuvent être accordés, faute de chauffeurs présents.
Ce matin, il manquait 17 chauffeurs pour assurer tous les services. A Mons, mais pas seulement, les agents font défaut, le taux d'absentéisme avoisine les 20%. Pour assurer les trajets, la pression due à l'absence retombe sur les présents qui ont d'énorme difficultés à se voir accorder des jours de congé quand ils les demandent, même de longues semaines en avance.
Les organisations syndicales soutiennent les chauffeurs et les réunions vont se multiplier entre les responsables du personnel et la direction pour tenter de trouver ensemble une solution à cette quadrature du cercle. Il n'y a pas de réponse simple à un problème complexe et les conséquences de la crise sanitaire continuent à marquer leurs effets dans un service public qui a continué à être rendu.
Les discussions vont se poursuivre, des pistes de solution sont sur la table. D'ici dimanche, la circulation des bus risque d'être encore perturbée à Mons-Borinage.