16, c'est le nombre de projets portés par l'UMons qui seront financés par les fonds européens FEDER. En tout, près de 20 millions d'euros destinés à la recherche dans des domaines technologiques pointus. Par exemple, l'intelligence artificielle, dont on parle beaucoup, qui sera utilisée pour améliorer les prises en charge de maladies comme la dépression ou encore Alzheimer.
La décarbonation, le bioplastique, entre autres, autant de domaines où les connaissances des chercheurs de l'université ont permis de finaliser des projets qui vont aujourd'hui devenir réalité grâce aux fonds européens Feder. Dédiés à la recherche dans des domaines innovants, ces fonds ont deux ans pour être dépensés.
Un projet, baptisé MedReSyst, fait appel à l'intelligence artificielle au service du traitement des maladies psychiatriques et de l'Alzheimer. Il s'agira de collecter un maximum de données relatives à un maximum de patients pour améliorer les prises en charges et les soins. Première étape, dédiaboliser l'intelligence artificielle.
L'intelligence naturelle ne saurait rivaliser ici avec l'artificielle qui peut traiter une immense quantité de données avec des résultats profitables au plus grand nombre.
Des collaborations sont d'ores et déjà prévues avec le Chêne aux Haies, Epicura et le CHU de Charleroi. L'ancrage régional est une caractéristique fondamentale des projets.
Un des projets emblématique porté par l'UMons concernait les communautés énergétiques. Il n'a pas été retenu cette fois. Il pourra peut-être obtenir une subvention via le fonds des transitions justes.
Un nouvel appel FEDER est lui prévu en 2025.