Dans le cadre du festival d’art urbain de Mons qui se tient jusqu’à ce vendredi, des fresques de street art viennent s’ajouter aux œuvres déjà observables partout dans la ville. L’artiste brésilien mondialement reconnu Eduardo Kobra était présent pour peindre le mur du collège st Stanislas.
Reconnaissable pour ses fresques monumentales aux couleurs vives peintes aux 4 coins du monde comme the kiss à New York ou son portrait d’Ayrton Senna au Brésil, c’est bien à Mons que l’on retrouve l’artiste Eduardo Kobra en train de peindre sur le mur de l’école St stanislas en ce début de semaine. Accompagné de deux artistes brésiliens qui l’aident dans sa réalisation et grâce à un élévateur transformé en atelier pour l’occasion, le grand mur blanc du collège se pare de couleurs vives.
Observable dès la sortie de l'autoroute, la fresque représente le beffroi ainsi qu’une jeune fille volant sur un livre pour symboliser l’aspect libérateur de la connaissance. "C’est vraiment génial de laisser des artistes du monde venir s’exprimer ici et transformer les rues en musée à ciel ouvert. C'est ma première fois en Belgique et je sens vraiment que je suis dans un lieu important avec une belle architecture et chargé d’histoire. J’ai vraiment été flatté de l’invitation", confie l'artiste qui n'a également pas hésité à échanger quelques mots et dédicaces avec les nombreuses personnes venues le voir pendant son travail.
à l'affiche d'un documentaire au Plaza Art
Présent à Mons pour peindre, Kobra était également à découvrir au cinéma le Plaza Art lors de la diffusion d'un documentaire auto-portrait dans lequel le street artiste se souvient de sa vie. Entre réalité et rêve, le public fait la connaissance d’un jeune rebelle qui passe des graffitis dessinés illégalement dans les rues de São Paulo, jusqu’à peindre 50 peintures murales à New York en tant que militant pour la paix.
En 35 ans de carrière, ce sont plusieurs centaines d'oeuvres colorées qu'il a réalisé à travers le monde, au travers de son projet « Colors of Liberty » dans lequel il dénonce de manière pacifique et sensibilise les passants sur des sujets complexes, tels que le racisme, la violence, l’utilisation des armes à feux.