Au dernier conseil communal de Boussu, le dossier d'une piscine dans l'entité est revenu sur la table. Où en est-on dans le projet de faire appel à un partenariat public/privé pour une nouvelle infrastructure et vers quelle option s'oriente-t-on ? Voici quelques réponses.
Novembre 2019, le couperet tombe, la piscine de Boussu-Bois ne rouvrira jamais ses portes. Depuis, la commune tente de trouver des solutions pour construire une nouvelle infrastructure. La première option était de construire une piscine intercommunale avec Dour, Hensies, Honnelles et même Quiévrain. Montant estimé 10 millions avec 70% de subsides. Après le Covid, la Région wallonne a changé son fusil d'épaule.
« C'était 70% maximum d'un maximum de 3 millions, donc 2,1 millions maximum ; ça changeait tout pour les partenaires » souligne Jean-Claude Debiève, Bourgmestre de Boussu
La commune a donc cherché d'autres solutions. D'après le groupe Echo, une proposition privée d'un bassin de natation à un prix raisonnable est bien arrivée sur la table.
« Ça revenait à 150.000 euros environ par an, avec un contrat. Ça fait trois ans qu'on avait remis ce projet au bourgmestre, un projet à revoir peut-être mais je crois qu'il y avait possibilité d'avancer dans ce sens-là » indique Guy Nita, Conseiller communal d'opposition (Echo)
La majorité semble avoir oublié cette option. Elle préfère se diriger vers un partenariat public/privé pour un complexe plus ludique, avec un groupe dont personne ne veut officiellement donner le nom....
« Le collège semblerait avoir un contact avec un privé qui viendrait avec une piscine ludique. Aujourd'hui ils ne l'ont pas dit, ils nous font tourner en rond ! » dénonce Guy Nita.
« Nous lorgnons toujours vers un investisseur. Plopsaqua ? Pour moi je dirais oui mais il faut trouver de l'argent, c’est le noeud de la guerre ! Il faut tout étudier », avoue le bourgmestre.
Et pour mieux étudier, la commune veut s'adjoindre un accompagnement juridique pour créer ce partenariat public privé. Dont coût 30.000 euros. L'opposition s'est abstenue sur ce point. Certains membres réclament une consultation populaire sur le type de piscine voulue par le citoyen, qui devra encore quelques années avant de pouvoir refaire trempette dans sa commune.