Depuis mercredi, les travailleurs des magasins Lidl ont observé des mouvements de grève aléatoires, et quelques magasins sont restés totalement ou partiellement fermés.
Le mouvement risque de se durcir demain, samedi, ou les organisations syndicales réunies en front commun ont appelé à une grève nationale. Tous les Lidl du royaume devraient rester fermés.
Il y a trois ans, les travailleurs des magasins Lidl étaient déjà partis en grève pour obtenir des renforts. Ils avaient, au terme d'une semaine actions obtenu un renfort de 42 heures supplémentaires. Ce dispositif de renforcement du personnel devrait prendre fin en février prochain, alors même qu'il est jugé insuffisant par les employés débordés par leur charge de travail. C'est la goutte qui a fait déborder le vase et qui perturbe les ouvertures des magasins de l'enseigne depuis mercredi.
Flavio Dehon Délégué Setca Lidl : "Il y a trois ans, on s'est battu pour avoir 42 heures supplémentaires par magasin, pour un allègement de la charge et ici, la direction veut les supprimer. On n'est pas d'accord, même avec ces 42 heures, c'est déjà compliqué."
Des magasins plus grands, une charge de travail augmentée et un absentéisme accru, la situation des travailleurs dans les magasins de l'enseigne ne semble pas s'être améliorée. Sans que la Direction n'y prête suffisamment attention, selon les organisations syndicales réunies en front commun.
Favio Dehon Délégué Setca Lidl : "La charge de travail est trop importante, on manque de personnel, la charge augmente encore, il ya beaucoup d'absents, ça génère de la frustration, de la colère, de la dépression. Nous voulons être entendus, il faut arrêter la pression."
En conséquence, tous les magasins Lidl devraient être fermés toute la journée de samedi, comme un coup de pression des travailleurs à la direction alors que les discussions reprendront lundi. Des journées de grève qui ont des conséquences financières sur les travailleurs, soumis à la pression de leur hiérarchie.
Flavio Dehon Délégué Setca Lidl : "C'est un am pour un bien, si on reste sans s'arrêter, sans montrer notre mécontentement, il n'y aura pas de changement."
Lundi, les discussions reprendront et permettront peut-être de dégager un consensus et d'ainsi mettre un terme à l'action sociale menée en front commun.