C'est un homme passionné et passionnant, François Duesberg a cette année trouvé un apaisement dans ses relations souvent tumultueuses avec la Ville de Mons. Il a finalisé la donation de sa prestigieuse collection et son musée lui survivra, dans les mains d'un successeur qu'il aura accompagné. Par ailleurs, pour une autre cité, celle de Colfontaine, François Duesberg s'est fait mécène et a participé à la restauration d'une statue chère au coeur des borains, en général, des wasmois en particulier.
L'Histoire d'amour tumultueuse entre les époux Duesberg et la Ville de Mons démarre en septembre 1994. C'est à cette date que leur prestigieuse collection, pendules et objets de l'époque napoléonienne trouve un écrin à sa hauteur dans les anciens locaux de la banque nationale, square Roosevelt à Mons. Au fil des années, les hauts et les bas se sont succédés et c'est dans une ultime volonté d'en sortir par le haut que le baron Duesberg, a choisi de léguer son patrimoine à la Ville, qui se charge de trouver, en concertation, un conservateur qui saura prendre soin de ce prestigieux héritage.
La Baronne Betty Duesberg est inhumée dans le jardin du Musée où son époux la rejoindra le moment venu. La procédure de recrutement d'un successeur à la conservation des 4000 pièces d'Arts Décoratifs se poursuit, et le lauréat sera bientôt sélectionné. Il s'agira de transmettre la même ferveur que ce collectionneur passionné.
La passion, c'est le moteur puissant qui fait se tenir debout le Baron Duesberg, debout malgré la maladie qui ne le laisse pas en paix. Entre les différents traitements de son cancer, il a trouvé l'énergie nécessaire pour sauver le sacré-coeur de Wasmes dont il a financé la restauration, en hommage à son épouse. Avant de soutenir celle de Notre-Dame et de peut-être finaliser d'autres projets à l'Abbaye de la Cour. Le Baron nourrit une affection particulière pour cette commune boraine.