Ce 18 octobre, c'est la journée mondiale de la ménopause. Chaque jour, des millions de femmes arrivent à ce stade de leur vie, souvent après 50 ans, et parfois avec certaines complications. Une situation pas toujours facile à accepter. Reportage à Mons au CHU Helora en compagnie de Jérémie Ulens et Frédéric Paspont.
Catherine Scorey est gynécologue au CHU Helora Site Kennedy. Chaque jour, au delà des accouchements, c'est une autre période de la vie des femmes qu'elle est chargée d'accompagner : la ménopause. Un moment qui survient généralement entre 45 et 55 ans, parfois plus tôt, et qui provoquera des symptômes chez 2 femmes sur 3. Et pourtant, en parler reste aujourd'hui compliqué.
"Beaucoup de femmes n'osent pas évoquer les plaintes qu'elles ont: des bouffées de chaleur, une chute au niveau libido, des sueurs nocturnes, une sécheresse au niveau vaginal. Elles ont parfois du mal à exprimer ces symptômes et c'est à nous leur suggérer lors des consultations." explique Catherine Scorey, gynécologue au CHU Helora Site Kennedy
Journée mondiale de la ménopause
Et si le sujet reste encore tabou chez les femmes, la ménopause n'est pourtant pas une fatalité. Aujourd'hui, différents traitements existent, adaptés à chaque patiente. Et l'aspect psychologique n'est évidemment pas à négliger.
"Il y'a des traitements qui existent, qu'ils soient naturels ou hormonaux. Il est donc important de voir en fonction des facteurs de risque, pour cibler le bon traitement et le bon dosage."
Un centre montois de la ménopause
Et pour encore mieux accompagner les femmes dans leur ménopause, un centre montois devrait prochainement voir le jour à Mons. Il offrira un suivi personnalisé et une approche plus globale pour permettre aux patientes de rencontrer différents spécialistes en une seule visite.