Depuis sa création en 2019, le semi-marathon de Mons s'impose peu à peu comme un événement incontournable pour tous les amateurs de jogging ou de marche. Ce dimanche, plus de 3200 personnes s'étaient inscrites pour les différentes épreuves possibles.
C'était le retour d'un événement majeur dans les rues de Mons, un moment de bonheur pour tous les supporters et participants.
Ambiance de fête et de convivialité pour la bonne cause, quelques mots pour résumer la troisième édition du semi-marathon de Mons. Il faut dire que le retour de cet événement était attendu après de nombreux mois d'absence.
« Nous sommes heureux après 1 an et demi de pouvoir le réorganiser. C'était prévu pour le 29 mars 2020. Tout a changé, on a du composer avec le covid, les tests... mais ça se passe bien », confirme Vita Castiglione, Présidente et organisatrice du Semi-marathon de Mons.
Dès 9h, les joggeurs, quelle que soit leur distance de prédilection, piétinaient d'impatience sur la grand place de Mons, lieu de rendez-vous prévu pour le départ. C'est qu'ils se sont entraînés ferme et toujours dans la bonne humeur pour être au top le Jour J.
« On s'entraîne, on se respecte aussi. Il faut bien respecter périodes d'entraînement et de repos. Pour l'instant on s'entraîne trois à quatre fois semaine », explique Muriel Cochez, une échevine participante
« On s'entraîne en groupe, trois fois par semaine et on fait 30 à 40 kms. Notre devis, c'est courir pour le plaisir », souligne Yves Gossuin, agriculteur-joggeur
Le plaisir mais aussi la bonne action. Tous les bénéfices du semi-marathon sont reversés au Télévie, une cause qui motive certains coureurs, d'autres ayant choisi d'embarquer des enfants porteurs d'un handicap.
« On est un petit groupe et on vient relever le défi. On court pour le Télévie et toutes les personnes atteintes de maladie, pour ceux qui sont malade sou sont en rémission. On court pour tous ceux qui se battent au quotidien », précise Catherine Ansseau, joggeuse.
« On embarque trois enfants extra-ordinaires qui vont parcourir avec nous les 21 kms. On va faire du bruit et colorer cette journée et leur donner du bien-être grâce à ce sport pour tous », insiste Guillaume Delcourt, membre de l'asbl la Joëlette du rire.
Et c'est parti pour la course, une course agrémentée de surprises au long du parcours.
« C'est la première fois que je viens. Avant je courais mais là je suis blessé donc je joue de la cornemuse. Ce n'est pas le même genre d'exercice mais c'est physique aussi ! », sourit Philippe Van de Velde, joueur de cornemuse.
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Tant côté spectateurs que côté participants, on a également profité de ces airs de fête, de cette ambiance retrouvée et qui a manqué.
« Y a de la bonne musique, il y a plein de monde. C'est chouette de revivre ce genre d'événements après le Covid. » explique une spectatrice.
« On a l'impression de revivre parce que pendant 2 ans on a pas su partager notre passion. Ici, on a partagé, c'est pour cela que l'on fait ce métier. C'est du bonheur ! » se réjouit Alexandra Tondeur, gagnante du semi chez les dames.
Du bonheur qui n'a pas empêché les performances. Chez les dames, Alexandra Tondeur a bouclé les 21 kms en 1h19 et chez les messieurs, c'est le marathonien El Hachimi qui a parcouru la distance en 1h08.