Qu'ont en commun 21 entreprises de la zone industrielle de Ghlin-Baudour? Elles ont toutes répondu à l'appel à projet "symbiose industrielle" proposé par l'IDEA. Leur objectif : travailler ensemble pour partager des ressources et développer l'économie circulaire.
De quoi répondre aux enjeux environnementaux et économiques de demain.
Elles représentent 3000 travailleurs de secteurs divers : la chimie, la métallurgie ou le recyclage. Depuis octobre, 21 entreprises de la zone industrielle de Ghlin-Baudour se mettent régulièrement autour de la table dans un processus de symbiose industrielle, initié par l'IDEA et subsidié à hauteur de 500.000 euros par la région wallonne. Ensemble, elles recherchent des synergies pour répondre à différents enjeux. Exemple avec une entreprise familiale active dans le secteur de la chimie.
« D'après les premières discussions qu'on a eues, je vois qu'on peut mettre en place des synergies au niveau des matières premières, sur l'utilisation de l'eau, des gens qui ont besoin d'eau, d'autres qui en ont trop. On peut aussi travailler sur la chaleur perdue qui peut être récupérée par d'autres. Moi j'ai identifié, trois voies de possibilités d'amélioration » explique Quentin Herbiniaux, Directeur général de Dequachim.
La symbiose industrielle, qu'est-ce que c'est?
Des améliorations pour répondre au même défi : réduire l'impact environnemental tout en préservant l'emploi et la compétitivité. Pour y arriver, travailler dans un réseau de symbiose industrielle profite à tous. Autre exemple avec une entreprise internationale spécialisée dans la transformation d'aluminium.
« La problématique de base c'est qu'il faut aligner la partie économique et l'environnementale. Le fait de travailler dans un réseau industriel local, ça permet de réduire la barrière économique et d'avoir plus d'impact sur l'environnement pour réduire les consommations et les rejets. Je pense que c’est très positif » souligne Yann Beck, Directeur général de Hydro Ghlin.
Ce principe de circularité et de mise en réseau est aujourd'hui accepté par les partenaires autour de la table. Désormais, ils vont développer des projets concrets, toujours encadrés par l'intercommunale de développement économique. La symbiose industrielle permet aussi un renforcement de l'attractivité du territoire.
« On va avoir des projets qui vont permettre aux entreprises de se décarboner tout en maintenant l'emploi et donc de montrer l'exemple. C'est bon pour le territoire parce que ça maintient l'emploi, c’est bon pour le territoire parce que ça montre que l'on a un savoir-faire au service des entreprises avec elles. Ça permet d'attirer de nouveaux investisseurs et de créer de nouveaux emplois » indique Caroline Decamps, Directrice générale de l'Idea
Car cela reste évidemment l'objectif principal, maintenir, et mieux développer l'emploi. Le projet de symbiose industrielle court jusqu'en 2024.