C'est une première wallonne qui se prépare dans les rues du centre ville montois. En vous baladant, vous avez peut-être croisé l'un ou l'autre des artistes occupés à installer les oeuvres du parcours de Mons en Lumières. A une semaine du premier soir de balade lumineuse, les derniers préparatifs vont bon train, les univers se mélangent, et les artistes locaux et internationaux travaillent ensemble à semer la magie dans toutes les rues.
Surréalisme et poésie, ce sont les balises de cette première montoise. Une invitation à une expérience globale, lumineuse et magique qu'au détour de chaque rue, le visiteur pourra entreprendre. 26 propositions qui mélangent harmonieusement, des artistes aux univers complémentaires.
Chaque artiste, sélectionné suite à un appel à projets, a choisi de décliner son univers, en plein air et grandeur nature. Ainsi les feuilles que la photographe, Laurence Vray utilise la chlorophylle comme révélateur ont pris tout l'espace de la rue Samson, un challenge en soi.
Une première collaboration avec Amélie Kestermans, adepte du fluo, qui a ici, illuminé à la peinture phosphorescente les visages imprimés sur les feuilles géantes et délicatement suspendues entre les façades.
Un peu plus loin, entre le Beffroi et la Collégiale, une autre installation à laquelle Amélie Kestermans a collaboré. On retrouvera là, l'impertinente de Giuseppe Lonobile, une petite fille, brillante, maline et qui donne à réfléchir sur la légende d'Adam et Eve.
Tous les artistes mettent en ce moment les dernières touches à leurs installations, tous soucieux d'offrir aux visiteurs la plus belle magie lumineuse et poétique.
C'est le centre montois de ressources créatives, le faisan, qui a servi de laboratoire, d'incubateur à ces idées et à bien d'autres qui prendront vie d'ici quelques jours dans le parcours de Mons en Lumières.