L'incertitude commence à grandir dans le secteur de l'horeca. S'il s'apprête à rouvrir le 1er mai, le doute s'installe aussi suite à l'augmentation des cas de COVID ces derniers jours.
Le secteur qui éprouve de plus en plus de difficultés, réclame aussi une aide conséquente de la part des gouvernements fédéral et wallon. En attendant, pour tenir la tête hors de l'eau, les restaurateurs s'organisent comme ils peuvent...
Contraint de s’adapter à la crise en faisant des plats à emporter, ce restaurant a quelque peu modifié son menu en proposant des pinsas. Un produit qui a son succès en Italie...
Image
" C'est une recette de la Rome antique, c'est le grand frère de la pizza ! Alliant un mélange de trois farines, c'est une pâte à double cuisson qui monte en 48h, ce qui lui donne un aspect léger et croustillant. Elle a besoin de peu de temps de cuisson, ce qui préserve la qualité des garnitures." précise Gianni Nicolo, responsable de l'Impesto.
Les restaurateurs s’adaptent donc, jour après jour, en attendant la réouverture annoncée le premier mai. Mais si les carnets de réservation commencent à se remplir, l’avenir reste incertain.
"On ne sait pas quelles seront les mesures. Vont-ils trancher pour une ouverture partielle? Quelles seront les restrictions? On est vraiment dans l'ignorance ! " ajoute le restaurateur.
Plus le temps passe, plus le gouffre se creuse…. et les subsides octroyés par les gouvernements n’arrivent pas à combler les charges mensuelles.
" Je paye, en moyenne, 7000 euros de charges par mois pour mon établissement... Vous imaginez le gouffre si je ne reçois qu'une aide en décembre et une autre fin mars? Si la Région wallonne reste sur le principe des équivalents temps plein, nous lui demandons de s'aligner sur la Région flamande et de doubler ses aides. " poursuit-il.
La colère gronde donc dans le secteur horeca qui ne se sent pas suffisamment aidé dans cette crise. Si leurs revendications ne sont pas prises en compte par les gouvernements, leurs actions risquent de se durcir.
Image