L'enquête publique concernant le plan de mobilité de la ville de Mons est en cours. Dans ce cadre, des présentations publiques ont été prévues, l'une virtuelle, l'autre en présentiel.
C'était hier soir au Stade Tondreau mais malheureusement, peu de personnes ont répondu à l'appel pour émettre des remarques. Pourtant, les sujets de questionnement ne manquent pas.
Le plan communal de mobilité en discussion à Mons a comme objectif 2030 ! A cet horizon, la ville ne s'en cache pas il faut arrêter l'autosolisme, entendez le fait de prendre son véhicule pour circuler seul. Pour cela, il faut privilégier des modes des transports alternatifs. Un principe que soutient tout à fait ce cycliste convaincu.
« Il y a un point positif que je retiens, c'est que la Ville se lace dans l'application du principe STOP, c'est-à-dire que ce sont d'abord les usagers faibles qui seront prioritaires, d'abord les piétons, puis les cyclistes ensuite les transports en commun et enfin les voitures particulières », se réjouit Ludovic Toussaint.
Des voitures particulières qui aux heures de pointe sont un véritable cauchemar pour la mobilité. Pour tenter de le dissiper, plusieurs pistes sont envisagées, comme le décalage des heures d'entrée et de sortie d'école, tout cela en concertation avec les établissements. Parmi les autres gros points noirs, il y a la route entre Jemappes et Mons.
« Les personnes éteints surtout intéressées par le futur de la RN51 et du développement d'un bus à haut niveau de service. Il y a eu beaucoup de réflexions sur l'accessibilité des piétons, des PMR. Ce sont des remarques courantes dans une enquête publique », souligne Alexandre Van Pestel, Administrateur du bureau d'études Espaces-mobilités
Dans le plan tel que présenté actuellement, c'est sans doute la nouvelle politique concernant le stationnement qui va bouleverser nos habitudes. En centre-ville, il faut donner la priorité des places de parking pour l'accès au commerce, au détriment des navetteurs et des travailleurs. Pour le bureau d'études, il s'agit là d'un enjeu crucial pour la mobilité.
« Il y a deux éléments très forts dans cette étude, et qui sont complémentaires, c'est une meilleure gestion du stationnement qui va permettre une autre utilisation de l'espace public. On répond alors à d'autres enjeux qui sont piétons/vélos et espaces de qualité pour le centre de Mons. Ces deux enjeux se rejoignent » poursuit le spécialiste de la mobilité.
Plusieurs options sont sur la table mais rien n'est encore figé. Il est donc encore possible de faire entendre sa voix...
« L'enquête a lieu jusqu'au 15 janvier. Tous les Montois sont invités à rendre leurs commentaires. Ce n'est pas toujours facile de se plonger dans la matière, raison pour laquelle il y a des réunions publiques. La première réunion est diffusée sur le site de la Ville pour que ceux qui veulent se plonger dans les 66 pages de matière et en avoir une présentation filmée », explique Charlotte De Jaer, Echevine de la Mobilité à Mons.
Sur les grands enjeux, c'est le collège communal qui aura finalement le dernier mot. Les remarques très ponctuelles et précises des citoyens sont elles du ressort du conseiller en mobilité de la ville.
Les remarques concernant le plan communal de mobilité peuvent être adressées au collège communal montois, à l'hôtel de ville, grand place 22, 7000 Mons ou envoyées par mail à mobilite@ville.mons.be. Date ultime : le 15 janvier 2022.
La présentation est accessible via ce lien
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