Ce mercredi, un exercice catastrophe grandeur nature a été mis en place par le Centre Provincial Interdisciplinaire en Gestion de Crise du Hainaut. Les services de secours et de police vont être testé sur leur coordination opérationnelle. Un exercice d’urgence qui demande de nombreux préparatifs.
Cet exercice de simulation réalisé au sein de l’Athénée Provincial Jean d’Avesnes, a demandé à tout le personnel beaucoup de préparatifs ce matin. Différents services, tels que la Centrale d’Urgence 112, les pompiers de la Zone Hainaut Centre, la Croix Rouge et bien d’autres se verront mobilisés afin de répondre à différents objectifs.
"Il y aura approximativement 60 pompiers, 45 personnes du service de secours médicaux, sanitaires et psychosociaux et l'équivalent policier. Ils vont avoir l'occasion de fonctionner avec leur propre procédure opérationnelle en coordination puisque le principe de notre Centre Provincial en Gestion de Crise, c'est le total décloisonnement. Donc c'est permettre à l'ensemble des disciplines d'apprendre à se coordonner ensemble. Ils vont pouvoir utiliser leur propre véhicule et leurs propres moyens" explique la Directrice de l'exercice.
Le personnel catering était également au rendez-vous. Viennoiseries, café, fruits de quoi bien accueillir les premiers intervenants.
"C'est une synergie par rapport à tous les services de l'IPFH (Institut Provincial de Formation du Hainaut) et ça permet de nous rencontrer sur un lieu qui est différent du nôtre habituellement et ça renforce les équipes" s'exprime Ann Sarramona, économe à l'IPFH de Jurbise.
30 étudiants désignés comme figurant ont été grimé par des professionnels. Fracture ouverte, brûlure, hémorragies, différentes pathologies sont simulées pour inviter le service opérationnel à une bonne prise en charge.
"Là apparemment je vais avoir une fracture ouverte. Ce sont des intervenants qui vont nous soigner. Donc je serai sûrement placée quelque part et j'attendrai qu'on vienne me sauver"
"Concrètement j'ai une plaie au niveau temporal et frontal"
expliquent les figurants grimés.
Pour assurer le travail des intervenants, ce type d’exercice demande une organisation et un cadrage très précis. Un briefing était donc nécessaire avant le début de la simulation.
"Comme c'est un exercice où pas mal de personnes viennent comme observateurs et évaluateurs, c'était de leur rappeler leurs rôles de sécurité. Donc s'ils voient quelque chose de dangereux, le reporter. Ou s'il y a un malaise ou quelque chose qui ne fonctionne pas, revenir vers les stewards pour être aidé" explique Pierre Halleux lors du briefing.
Le début de l’exercice est annoncé à 9h. Tout est en place pour le bon déroulement de ce test grandeur nature.