C'est le sujet de discussion principal sur Facebook depuis hier soir. La musique du festival de Dour entendue parfois à plus de 30 kilomètres du site a engendré des centaines de commentaires. Parmi ceux-ci, celui de David Volant, premier échevin à la commune de Quévy. Il regrette un manque de concertation avec les communes voisines.
Pas de permis d'environnement requis sur place mais malgré tout des règles à respecter par les organisateurs. Le niveau sonore est par exemple contrôlé en permanence grâce à des appareils de mesure disposés à proximité des différentes scènes. Pas question de faire n'importe quoi avec les oreilles des festivaliers.
Mais alors, comment expliquer que les nuisances semblent plus importantes cette année ? Un rapide coup d'oeil vers le ciel permet de constater que le vent, assez important ce mercredi soir, a très certainement joué un rôle sur cette plaine bien plus exposée que par le passé.
La zone de police Mons-Quévy a elle aussi reçu de nombreux appels de riverains qui s'inquiétaient du tapage. Des contacts ont déjà été pris entre les différents cabinets afin de mieux anticiper à l'avenir. Pour cette année par contre, pas grand chose à faire pour les moins mélomanes si ce n'est de prendre son mal en patience. Dimanche, les festivités seront déjà terminées...