La pollution de l’eau aux PFAS fait beaucoup parler ces derniers jours. Des taux cinq fois plus élevés de ces produits chimiques éternels ont été décelés dans l’eau du côté de Chièvres. Des analyses réalisées entre 2021 et 2023 et qui mettent en cause la transparence des pouvoirs publiques. La ministre Wallonne de l’environnement Céline Tellier s’est d’ailleurs défendue ce matin en commission du parlement mais une question reste en suspens pour beaucoup de personnes. Peut-on, oui ou non, boire l’eau du robinet ? Chez nous, la commune de Jurbise a donc décidé de réaliser des analyses complémentaires via un laboratoire indépendant afin de rassurer ses citoyens.
Durant toute la matinée, des prélèvements d’eau ont été effectués dans les six villages de l’entité de Jurbise. Des analyses qui ont été réalisés chez des particuliers ou dans les écoles, des établissements qui ont d’ailleurs dû se réorganiser face à cette situation inédite.
Une inquiète les citoyens. Les informations sont floues. Les prélèvements organisés par la commune sont donc les bienvenus.
"Ne pas savoir, après une semaine, si vous pouvez boire l’eau du robinet, c’est insupportable", a expliqué la Bourgmestre de Jurbise, à la commission Environnement du parlement wallon.
Dans le même temps, ce mardi, la Bourgmestre de Jurbise assistait à la commission de l’environnement du Parlement wallon. Jacqueline Galant a posé ses questions à Céline Téllier. Mais mes réponses de la ministre wallonne de l’Environnement ne l’ont pas convaincue. Jurbise est la première commune à réaliser des analyses, indépendantes de la Société Wallonne Des Eaux. Les résultats seront connus la semaine prochaine et en attendant, la bourgmestre de Jurbise conseille de ne pas boire l’eau du robinet.