A la Haute Ecole Condorcet à Mons, 2 enseignantes concrétisent un projet pour lutter contre la précarité menstruelle : mettre en place des distributeurs de protections hygiéniques gratuites.
S'acheter des protections hygiéniques représente un petit budget pour beaucoup de femmes, mais également pour les étudiantes.
Des petites boîtes, blanches et discrètes, se trouvent aujourd'hui dans chaque implantation de la Haute Ecole Condorcet. Il s'agit de distributeurs de protections hygiéniques gratuites. Ce projet, élaboré par deux enseignantes, mets en lumière un phénomène qui touche leurs élèves : la précarité menstruelle. Absentéisme, baisse de l'estime de soi, les impacts peuvent être multiples. Un sentiment de honte fige ces personnes précaires, les empêchant de solliciter l'aide disponible. Des alternatives doivent donc être mises en place pour atteindre ces élèves en difficultés. Une première en Fédération Wallonie-Bruxelles qui "pourrait faire tache d'huile", espère le directeur du département des arts appliqués.