Changement important pour les personnes vaccinées ayant eu un contact à haut risque avec une personne contaminée : désormais il ne faudra plus faire qu'un seul test au lieu de deux. C'est en tout cas ce qu'ont décidé les ministres de la santé ce week-end.
Une décision qui inquiète les médecins généralistes pour plusieurs raisons.
Jusqu'à présent, après un contact à haut risque vous deviez vous faire tester 2 fois : le 1er et le 7ème jour. Une stratégie qui va désormais évoluer vers un test unique que le fédéral souhaitait imposer au Jour 1 de la maladie. Une aberrance pour de nombreux généralistes.
"C'est insuffisant car, très souvent, l'infection se développe dans les jours qui suivent. Il faudrait donc le faire le Jour 7 mais les entreprises ne sont pas contentes car les employés sont absents pendant longtemps, et parfois sans être positifs. Nous avons donc coupé la poire en deux et nous parlons du Jour 5" David Simon - Médecin généraliste
Limiter la charge sur le testing et les laboratoires
Un compromis qui devrait être accepté par les autorités.
Objectif de ce test unique: alléger la pression sur les centres de testing et sur les laboratoires.
Pour les médecins généralistes par contre, cela ne change rien car les deux tests étaient demandés dans le même document. Pour alléger à leur tour leur charge de travail, ils souhaiteraient donc que ces patients puisse se faire tester sans passer par leur cabinet.
"Ce que nous demandons, c'est que ces patients ayant eu un contact à haut risque puissent aussi passer par la plateforme masanté.belgique.be" David Simon - Médecin généraliste
Des tâches administratives qui pèsent
Un procédé qui soulagerait la charge administrative des médecins tout en libérant des créneaux disponibles pour les patients malades.
"Actuellement, on ne va pas se le cacher, le fait de passer par le médecin généraliste décourage de nombreuses personnes. Celles-ci ne se font donc pas tester et nous remarquons de nombreux foyers de contamination" David Simon - Médecin généraliste
Les cas-contact représentent désormais une partie importante des rendez-vous chez les généralistes. Les autotest n'allègent que très peu cette pression car dans 4 cas sur 10, un test négatif est erroné. Il est donc indispensable de se refaire tester chez son généraliste après un autotest négatif.