Table de terroir est un label auquel les restaurants peuvent adhérer en signant une charte. C'est ce qu'a fait Grégory Marichal, traiteur et restaurateur installé à Pâturages depuis une dizaine d'années. A quoi s'engagent ceux qui adhèrent au label? Réponse dans cette séquence.
« On est parti sur un petit filet de porc de chez Picron, mariné au romarin puis je l'ai cuit à basse température et je vais la saisir. Avec ça, il y a des légumes du potager des saveurs oubliées à La Bouverie avec une bière qui s'appelle la Moneuse et la Moinette » détaille Grégory Marichal, restaurateur.
Vous connaissez peut-être ces produits, bien de chez nous. C'est en effet une des conditions pour être reconnu Table de terroir. Pour Grégory Marichal, au fourneau de ce restaurant depuis une bonne dizaine d'années, adhérer au label était une évidence.
« La charte nous dite de travailler les produits locaux et de saison, donc ça ne va pas changer grand-chose puisqu'on travaillait déjà comme ça. Alors on a des commerçants autres, en très petite quantité, parce qu'on a pas le choix. Tout ce qui est boucher, légumes, c'est fait ici, le beurre aussi. On a aussi une liqueur qui est faite ici sur la commune » poursuit Grégory le restaurateur.
Mettre en venant les boissons locales fait également partie des obligations du label. Au-delà, travailler avec des circuits courts permet aussi de tisser des liens particuliers. C'est presque une philosophie.
« Le produit local, il est sain, il est bon. Il faut faire vivre les commerçants locaux, sinon les grandes surfaces vont les faire disparaître. Avec un petit commerçant, c'est du donnant donnant. On va chez lui, il vient chez nous. On est pas un numéro, ça change beaucoup de choses », souligne le cuistot.
Ne pas être un numéro c'est ce que privilégie ce restaurateur et sa femme, qui officie en salle. Ici, on aime le contact et les bonnes recettes d'antan, ce qui explique en partie le nom du restaurant.
« A la Mémoire de... nos grands-mères, d'antan, c'est cette ambiance que vous allez retrouver en venant ici. Avec la chaleur humaine, l'accueil... Lui aux fourneaux qui préparent des petites sauces, des légumes oubliés. C'est tout cet esprit-là que l'on aime bien faire découvrir à nos clients », explique Nadia Stoquart, la femme du cuistot.
Des clients essentiellement régionaux, auxquels se mêlent notamment des shapiens. Avec le label Table de Terroir, qu'ont également reçu deux autres restaurants de notre région, A la mémoire de espère peut-être toucher une nouvelle clientèle mais là n'est pas l'essentiel. Grégory et Nadia sont avant tout des passionnés de cuisine qui mettent leur talent au service de leurs clients.