Le SAJ et le SPJ de Mons ont entamé une série d'actions de protestation. Ils sont en grève et les services ne fonctionnent pas. Les délégués dénoncent leur réalité : des conditions de travail qui les amènent à pratiquer une forme de maltraitance institutionnelle due au manque de moyens.
Ils avaient déjà revendiqué en mars dernier, et sans avoir été entendus. Ils ont décidé de se croiser les bras toute cette semaine.
Les délégués dénoncent leur réalité et leurs revendications ne sont pas neuves. Elles ont déjà été exposées à la ministre responsable, Valérie Glatigny.
Les délégués dénoncent leur réalité et personne ne les entend.
Ce n'est pas la première fois qu'ils interpellent la ministre en charge de l'aide à la jeunesse au gouvernement de la Communauté Française. Ils avaient écrit au Ministre-Président Jeholet en mars dernier. Sans aucun écho favorable jusqu'ici. Les délégués au SAJ et au SPJ réclament, depuis de longs mois, de recevoir les moyens qui leur permettraient de travailler dans de bonnes conditions. Ils croulent sous les dossiers et demandent à être mieux accompagnés dans leurs missions.
À bout, professionnellement et démunis devant un pouvoir qui reste sourd aux demandes. En charge de l'aide et de la protection de la jeunesse, les délégués sont trop peu nombreux. Ils travaillent à des postes peu attractifs, et dans des conditions peu sécurisées. Alors que les situations sont parfois délicates et génératrices de tensions, voire d'agressions.
L'espoir est là, mais il est mince, d'obtenir une avancée alors que les vacances d'été débutent prochainement. La détermination reste intacte et les actions reprendront à la rentrée si d'ici là les revendications des délégués sont restées lettres mortes.
Pour plus d'informations, revisionnez notre Face à Vous consacré à l'aide à la jeunesse.