Le procès en Assises de Frédéric Lepoint s'est poursuivi toute cette semaine. Après l'interrogatoire de l'accusé et la lecture de l'acte d'accusation, ce sont les témoins qui se sont succédés à la barre. Famille, voisins, tous sont venus parler de l'accusé et de la journée du 4 décembre 2014. Des auditions parfois tendues qui laissent encore beaucoup de points d'interrogation quant aux circonstances du drame qui a coûté la vie à Aline Thirion.
Le 4 décembre 2014, Aline Thirion est découverte entravée et sans vie dans son lit à l'étage de sa maison rue Tondeur à Quévy-le-Grand. Son mari, Frédéric Lepoint, est, quant à lui, découvert ligoté au rez de chaussée de leur maison. Il est depuis le début de la semaine renvoyé, presque 8 ans jour pour jour après les faits, devant la cour d'Assises pour l'assassinat de sa femme. Le ministère public le poursuit donc pour avoir prémédité le meurtre d'Aline Thirion. Dans ses premières déclarations, Frédéric Lepoint se dit victime d'une attaque orchestrée par trois cambrioleurs.
Frédéric Lepoint, au moment des faits avait une maîtresse. Elle est aujourd'hui devenue sa femme et est venue donner son éclairage sur les faits et la personnalité de son désormais mari. Les enfants du couple Thirion-Lepoint ont eux aussi été entendus, de même que la soeur de la victime.
Premier témoin arrivé sur les lieux, le 4 décembre 2014, Alain a été entendu à la barre. Il vit juste en face de la maison et c'est lui qui a découvert Aline Thirion dans son lit, un sac sur la tête, et les lèvres bleues. L'avocat de la défense a estimé ses déclarations contradictoires, des déclarations de voisinage qui ont agité l'accusé.
Les dernières auditions se sont achevées ce vendredi matin. Début de semaine prochaine, ce sont les avocats qui prendront la parole. Plaidoiries et répliques, lundi et enfin, après la délibération du jury populaire, Frédéric Lepoint sera fixé sur son sort, lui qui comparaît libre en cour d'assises.
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