Une quarantaine de personnes est arrivée le 10 février 2022 au matin dans le bois de Baudour. Leur objectif : Sauver les batraciens qui vont réapparaitre au printemps. Armés de pelles et de seaux , ils installent à chaque mois de février un dispositif particulier.
"Ici on est entrain de mettre un dispositif afin d'aider les grenouilles à traverser la route sans qu'elles se fassent écraser. Des personnes vont venir en soirée récolter les sceaux, compter les grenouilles, regarder leur espèce et les faire traverser en toute sécurité".
Ce barrage fait maison est issu d’une collaboration entre le PCDN, la ville de Saint-Ghislain et des étudiants de l’école Saint-Joseph de Baudour. Une opération qui présente un intérêt pédagogique.
"Tous les élèves ont eu une formation dans laquelle on leur a expliqué la fragmentation du territoire, le cycle de vie du batracien, pourquoi il fallait installer cette bâche,... Les élèves se rendent compte de leur utilité".
Ce dispositif est le seul à pouvoir être mis en place sur cette route. Route qui appartient à la région wallonne, le champ d’actions est limité à une simple bâche.
"Il faut savoir que nous sommes sur une route du SPW donc on ne fait pas ce qu'on veut. C'est pour cela que notre champ d'action est limité à une bâche".
En plus de sauver des batraciens, ce projet est écologique. Le matériel utilisé est le même depuis plusieurs années et porte ses fruits.
"L'année passée, 3 400 batraciens ont été sauvé, ce système est donc important".
Ce barrage est installé sur l’une des 5 zones riches en batraciens de la région. Faute de volontaires suffisants, tous ne pourront être sauvés.