En ce lundi 15 janvier, troisième lundi de l'année, c'est le Blue Monday, soit le jour considéré comme le plus déprimant de l'année. Un enchainement particulier puisque la période des fêtes plutôt réjouissante vient à peine de se conclure. Nos équipes ont donc mené l'enquête quant à l'origine de ce phénomène.
Défini en 2005 par le mathématicien Cliff Arnall comme le jour le plus triste de l'année, le Blue Monday n'est pas pour autant reconnu officiellement par la communauté scientifique. Mais alors que la population semble accepter son existence, pourquoi le mois de janvier est-il à ce point assimilé à la santé mentale ?
Et si la communauté scientifique réfute son existence officielle, c'est parce que la santé mentale n'est pas un élément quantifiable. Néanmoins, ce phénomène, popularisé aux États-Unis, aura tout de jouer un rôle majeur dans la libération de la parole quant aux maladies mentales.
Mais alors que la parole se libère quant à la dépression et que le nombre de personnes atteintes de troubles dépressifs a considérablement baissé depuis 2020. En Belgique, près de 30 %, des décès chez les hommes et les femmes de 15 à 24 ans sont des suicides. Les troubles de la santé mentale et le bien-être ne sont donc pas des éléments à prendre à la légère.
Bien qu'il ne soit pas reconnu officiellement, le Blue Monday reste donc important dans le processus de libération de la parole quant aux maladies mentales. D'ailleurs, ici à Épicura, le Blue Monday est un jour institutionnalisé et l'hôpital pousse encore plus loin puisqu'il travaille sur un projet d'accompagnement des personnes atteintes de dépression dite résistante.