Un des échevins de Boussu est exclu par la commission de vigilance de la Fédération socialiste de Mons-Borinage. Domenico Pardo a demandé à être entendu au niveau national. En attendant, quelles sont les conséquences pour le fonctionnement de la commune? Réponse avec le bourgmestre de Boussu.
La décision n'est pas neuve, elle a été prise en février par la Fédération socialiste de Mons-Borinage. L'échevin boussutois Domenico Pardo est exclu du parti pour des problèmes administratifs. L'intéressé ira en recours mais en attendant la décision régionale doit être exécutée. Conséquence : le groupe PS du conseil communal perd un membre.
« Le groupe qui était composé de 17 personnes au départ n’est plus qu'à 16, lors des réunions par exemple. Je tiens à dire qu'il n'a commis aucune infraction, qu'il a respecté son mandat, qu'il a fait son travail correctement. C’est un désaccord avec la commission de vigilance de la Fédération de Mons-Borinage » indique Jean-Claude Debiève, Bourgmestre de Boussu.
Concrètement, Domenico Pardo continuera donc à siéger et à assurer son rôle d'échevin.
« Ça n'impacte pas sur le rôle qu'il a actuellement et surtout sur la confiance que les citoyens lui ont donnée. A partir du moment où le citoyen vote pour lui et qu'il a les voix nécessaires, il est échevin et continuera son mandat jusqu'à la fin. Les gens qui ont voté pour lui ne signifiante pas qu'ils souhaitaient qu'il soit dans le groupe socialiste. Ils ont voté pour l'homme » souligne le bourgmestre.
L'échevin garde donc la confiance de son bourgmestre. En avril, Domenico Pardo se rendra devant la Commission de vigilance du Parti socialiste au fédéral. Il espère que ses arguments seront entendus pour régler ce qu'il appelle un problème administratif. Si ce n'est pas le cas, l'échevin sera exclu du parti et ne pourra donc se présenter aux prochaines élections communales.
Contactés par nos soins, la Fédération PS de Mons-Borinage et Domenico Pardo n'ont pas souhaité répondre à nos questions, au micro.